Le1er RPIMa est un régiment des forces spéciales de l’armée de Terre. 13e régiment de dragons parachutistes. 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales . Pourquoi les chasseurs alpins ne prononce pas certaines couleurs ? De l’époque où Napoléon III voulut imposer le port du pantalon garance dans les armées françaises. Cela provoqua unDes unités de forces spéciales saoudiennes, engagées pour la première fois en Europe, ont participé lundi à un exercice avec leurs homologues françaises sur la base aérienne de Solenzara dans le cadre de manoeuvres conjointes et interarmées en exercice, en présence des plus hauts dirigeants militaires des deux pays, a consisté pour des commandos français et saoudiens à prendre le contrôle de l' vingtaine de parachutistes largués à 1800 m ont pris le contrôle de la piste pour préparer le posé d'assaut de quatre avions Hercules C-130 et Transall des deux pays transportant huit véhicules légers embarquant des commandos. Sept hélicoptères des deux armées, notamment un appareil d'assaut Tigre français, assuraient la surveillance et l'appui feu de la zone survolée par un avion de chasse Rafale. Cet entraînement a fait partie de l'exercice Tigre 2 des forces spéciales françaises et saoudiennes, dans le cadre du programme de coopération militaire bilatérale. La première édition de ces manoeuvres s'étaient déroulées en mars 2011 dans le nord de l'Arabie millier d'hommes, dont 350 Saoudiens, sont engagés, du 1er au 18 octobre, dans diverses régions de Corse, le relief montagneux de l'île et ses côtes constituant un terrain d'entraînement favorable pour l'entraînement "la coopération militaire étroite et ancienne" entre les deux pays, le chef d'état-major des armées françaises, l'amiral Edouard Guillaud, a exprimé dans une allocution sa "très grande satisfaction" au terme de cet exercice qui a permis "d'améliorer le niveau de coopération depuis l'an dernier". Ces manoeuvres, a-t-il ajouté, permettent "de développer l'interopérabilité entre toutes les composantes terre-air-mer des forces spéciales sur le terrain".Il a rappelé que les "atouts" de ces forces, actuellement engagées notamment en Afghanistan et qui opèrent généralement de nuit, sont "la réactivité, l'adaptabilité, l'autonomie, la discrétion et l'initiative".Leur mission est, selon le ministère de la Défense, "d'obtenir rapidement un effet déterminant sur l'issue d'une crise ou d'un conflit".Son homologue saoudien, le général Hussein Abdallah Al Qobeil, s'est félicité des "relations excellentes entre les deux armées". "Nous avons acheté beaucoup de matériel militaire français", a-t-il ajouté exprimant le souhait "de développer les échanges et la coopération dans tous les domaines".Il a rappelé que les forces des deux pays avaient combattu ensemble lors de l'invasion du Koweit par l'Irak, en 1990, et que les forces spéciales saoudiennes avaient encore été engagées notamment lors des combats à la frontière avec le Yémen en forces spéciales saoudiennes engagées en Corse appartiennent à l'Armée de terre du royaume, qui possède également des forces spéciales dépendant du ministère de l'Intérieur. C'est la première fois que ces unités sont projetées en Europe, a souligné le général Al unités du Commandement des opérations spéciales françaises sont engagées dans ces manoeuvres 1er Régiment parachutiste d'infanterie de marine, 13è Régiment de dragons parachutistes, Commandos de marine, Commando parachutiste de l'air n°10, 4è Régiment d'hélicoptères des forces spéciales, Escadron de transport aérien unités conventionnelles de l'Armée de terre, de la Marine et de l'Armée de l'air participent également. Ausein du Commandement des opérations spéciales, le 4e Régiment d'hélicoptères des forces spéciales occupe une place primordiale. Cette unité polyvalente fournit l'appui-feu et la mobilité tactique aux unités d'élite française : commandos Marine, 1er Régiment parachutiste d'infanterie de marine, 13e Régiment de dragons
A partir d' aujourd'hui et ce jusqu' au mercredi 21 novembre, le 4e Régiment d'hélicoptères des forces spéciales RHFS de l'armée de Terre, basé à Pau, effectue un exercice. Le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales 4e RHFS de Pau, est le bataillon d'hélicoptères des forces spéciales de l'armée de Terre. Ce régiment d'hélicoptères des forces spéciales 4e RHFS a été créé en 1997, il est implanté au quartier Pau-Sauvagnon au sud de l'aéroport de Pau-Uzein. Sa mission est de transporter et d'appuyer les commandos des forces spéciales, de jour ou de nuit, sur n'importe quel théâtre d'opérations en Europe et outre-mer. Subordonné au général commandant les forces spéciales terre CSFT, le 4e RHFS est sous commandement opérationnel du général commandant les opérations spéciales COS. Il bénéficie d'un état-major réduit, d'une escadrille d'hélicoptères de transport, et enfin d'une escadrille hélicoptères armés. Les environnements opérationnels dans lesquels ces forces spéciales peuvent être engagées sont nombreux et variés. La région Aquitaine offrent un choix conséquent de milieux divers et variés, un diversité à même de se rapprocher le plus possible de futurs champs d'opération. Ces exercices sont menés en collaboration avec les aéronefs de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.Dansce nouvel épisode, nous partons à la rencontre d'un métier peu connu et pourtant essentiel, celui de mécanicien hélicoptère dans les forces spéciales. Au sein du 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales basé à Pau, le sergent-chef Romain a la lourde responsabilité de veiller au maintien en condition opérationnelle des aéronefs.
Dans le ciel palois, le vrombissement caractéristique d'une grosse machine qui s'approche vite et bas de la zone de jeu». Livrée grise et insigne discret de l'arbalète tendue au-dessus de l'étoile et des ailes… C'est un Caracal du 4e Régiment d'Hélicoptères des Forces Spéciales 4e RHFS. Deux colonnes de sept jeunes en treillis l'attendent sagement, genou au sol, main sur l'épaule du camarade de devant. En fin de journée et à ce stade de leur préparation, ce baptême de l'air est un peu une récompense, un avant-goût de ce dont ils rêvent tous intégrer les forces spéciales et partir en mission», sourit le lieutenant-colonel Aurélien. Pas de nom de famille, pas de scratch d'identification sur les tenues camouflage. Juste un grade et un prénom pour les cadres ici, le secret fait partie des bases de l'instruction durant quinze jours. Nos candidats à la préparation militaire parachutiste Forces Spéciales de l'Armée de Terre, la PMP-FS, sont tout de suite dans le bain», poursuit l'officier. La PMP-FS ? Pas forcément connue du grand public, elle existe depuis 2006 et se déroule donc trois fois par an à Pau, au sein des emprises de la Brigade des Forces Spéciales Terre BFST et de l'école des Troupes Aéroportées, l'ETAP. Durant deux semaines, elle accueille alors une quarantaine de volontaires âgés de 16 à 29 ans. Pour la première session, à l'époque, nous n'avions eu qu'une douzaine de candidats et puis la demande est venue. Là, ils sont 43, entre 17 et 25 ans, que des hommes, car même si la PMP-FS est ouverte aux femmes, nous n'en avons accueilli que deux depuis le début. Ces PMP-FS permettent aux candidats d'appréhender notre milieu et de conforter ou d'infirmer leur désir d'intégrer l'une de nos unités» voir encadré, précise le lieutenant-colonel tandis que le major Luc remotive les troupes. Sacs à dos alignés après la course d'orientation, traînées de sueur en train de sécher sur la poussière marquant les visages… Va falloir serrer les dents, les problèmes de tendinites et d'ampoules vont apparaître», prévient-il ceux qui attendent leur tour d'hélico, avant de les briefer sur leurs futurs sauts en parachute qu'ils feront ici, dans quelques jours ce sera en automatique, à 400 mètres, l'avion vole à 73 m/s et on prend une gifle quand on en sort» De fait, pas de temps mort depuis qu'ils ont perçu leur paquetage. Le menu, c'est l'aguerrissement et un premier vernis de rusticité avec l'initiation aux techniques de vie en campagne, au combat, les marches de jour et de nuit, les repas avec les rations. Là, ils ont dormi dans les bois et n'ont eu que six heures de sommeil en 36 heures. Cette étape n'est pas forcément facile à franchir. Sans être inaccessible, la PMP-FS requiert un minimum de volonté et de condition physique vu les activités et le rythme auquel elles se succèdent», précise le lieutenant-colonel. Sur l'effectif, 50 % ont déposé un dossier d'engagement pour l'une de nos unités et l'autre moitié vient pour découvrir, avec un éventuel engagement à l'issue», résume l'officier supérieur. Profitant de ce moment de relâche, les candidats échangent aussi leurs impressions. Hier, ils ont effectué leurs premiers tirs au FAMAS et au Glock 17, le fusil d'assaut et la rolls» des armes de poing en service. Mais avant de se voir confier des armes de guerre, ils ont été évalués avec soin sur de nombreux critères. Ceux qui arrivent jusqu'ici, c'est déjà la crème, une sélection parmi les candidats passée par le filtre des psychologues. Pour nous rejoindre, il faut qu'ils soient bien dans leur corps et bien dans leur tête. Les forces spéciales, ce ne sont surtout pas des Rambo. On recherche des gens matures, autonomes, ouverts d'esprit, dotés d'excellentes capacités physiques, calmes, sereins et capables de s'adapter très rapidement à toute situation», explique le major Luc. Faire autrement» c'est en effet la devise du Commandement des Opérations Spéciales qui conçoit, planifie et conduit les missions éclairs et discrètes, ces frappes inattendues pour lesquelles sont entraînées les unités de la BFST, les commandos marines et ceux de l'Armée de l'Air. Trois mille hommes des trois armées devenus incontournables dans les conflits actuels. Afghanistan, Afrique de l'ouest, Libye, Sahel… Depuis le début des années 2000, ils sont ceux que l'état mandate les premiers dans ces crises nouvelles se multipliant sur la planète ; conflits ethniques, religieux ou terroristes sur lesquels il faut envoyer une force capable d'évoluer entre action clandestine et engagement conventionnel. à la clé ? Une image d'exigence individuelle et collective, de combattants exceptionnels pour des missions impossibles» qui séduit les candidats à l'engagement. Témoin Joseph, 21 ans, en licence d'histoire, l'un des stagiaires. Je fais la PMP-FS dans la perspective d'un engagement dans une unité d'élite la compagnie de commandement et de transmission de la Brigade. Les transmissions, c'est un maillon de la chaîne indispensable sur le terrain et ma motivation principale est d'être projeté partout», explique-t-il. La vocation ? Chevillée au corps, démontre Jules, bac S, licence STAPS, précédemment engagé deux ans dans la marine comme officier dans les fusiliers. Lui visait les FORFUSCO, les fusiliers marins et commandos des forces spéciales mais il a été frappé d'une inaptitude temporaire». Alors je recommence tout à zéro en me rengageant avec pour but le 1er RPIMa», explique-t-il, pas dépaysé» par le programme en cours. Lui veut donner de sa personne pour défendre une idée, le pays» et dans les forces spéciales, il y a l'attrait des missions, du matériel, différents de l'armée conventionnelle. C'est aussi plus d'autonomie, une forme d'indépendance et de responsabilité dans le cadre militaire avec la certitude de n'être qu'avec des gens partageant votre vocation», poursuit-il. Poignée de main en béton, son tour de filer vers l'hélico qui revient. Franck, 18 ans, en descend, sourire jusqu'aux oreilles. Ce vol ? ça confirme l'envie d'aller plus loin». De quoi faire oublier les dangers du métier ? On sait qu'on est amené à aller sur des théâtres risqués. On y pense sans s'y appesantir, ça fait partie du métier et ça ne doit pas nous arrêter», estime Jules. Dernière rotation. Dernier débarquement. La nuit est là. Formez le peloton !». Tous reprennent leur sac à dos, s'alignent. Une dernière petite marche pour finir avant d'aller dîner. Trois kilomètres au pas rapide. Rien par rapport à demain. Là, ils ont dormi dans les bois et n'ont eu que six heures de sommeil en 36 heures.» L'avenir de la guerre Si Midi-Pyrénées concentre pratiquement toutes les unités de la 11e Brigade Parachutiste, l'Aquitaine accueille pour sa part la Brigade des Forces Spéciales Terre qui regroupe le 1er Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine Bayonne, le 13e Régiment de Dragons Parachutistes camp de Souge, Martignas-sur-Jalle , mais aussi le 4e RHFS, la Compagnie de commandement et de transmission et l'état major, à Pau. Qu'ils soient Terre, Mer ou Air, les 3 000 hommes des forces spéciales françaises ont des capacités opérationnelles communes dans les trois armées aérolargage, aéroportage, combat et action quel que soit l'environnement, emploi de tout type d'explosifs, par exemple. Mais chaque unité possède ses spécificités. Le 1er RPIMa est le régiment action des forces spéciales sabotage, contre terrorisme et libération d'otages ou capture de cibles de haute valeur font partie de ses missions. Le 13e RDP, lui, est le spécialiste du renseignement qu'il recueille, traite et diffuse vers les plus hautes instances pour permettre la compréhension, l'anticipation et la prise de décision. Le 4e RHFS appuie ou conduit des opérations spéciales, infiltrant et exfiltrant les commandos des trois armes partout, par tous les temps et particulièrement de nuit. Disposant également d'hélicoptères de reconnaissance et d'attaque, il s'est notamment illustré le premier au Mali, dès le11 janvier 2013, en contraignant les jihadistes au repli. Aux commandes de sa Gazelle, le lieutenant Damien Boiteux avait été mortellement touché lors de cette opération. La base paloise porte désormais son nom. Quel que soit le théâtre d'opération, aujourd'hui, les Forces Spéciales sont devenues un outil indispensable à l'action d'un état moderne», souligne Éric Denécé, directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement, auteur de Forces Spéciales, l'Avenir de la Guerre ? ouvrage de réflexion proposant une vision historique et une analyse sur le rôle des soldats de l'ombre qui seront de plus en plus sollicités dans les guerres de demain. Sur les engagements récents de la France, on pourra lire également avec intérêt Commandos Français, les Missions des Forces Spéciales de Jean-Marc Tanguy, aux éditions Altipresse.
法国陆军第4特种直升机团"4e" in Chinese: quatrième "régiment" in Chinese: 音标:[reʒimã] m.[军]团;一团士兵;大群,大量 m.团, 军队, 兵役, 大量 "des" in Chinese: 音标:[dε] art. "forces" in Chinese: 音标:[fɔrs] 动词变位提示:forces是forcer的变位形式 n.f "forces spéciales" in Chinese: 特种行动部队 特种部队
Cet article date de plus de sept ans. Le ministère de la Défense l'a annoncé dimanche 30 novembre. Il s'agit de Samir Bajja, 38 ans, né à Nîmes et sous-officier au 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales de l'Armée de terre Article rédigé par Publié le 30/11/2014 1238 Mis à jour le 30/11/2014 1304 Temps de lecture 1 min. Un soldat français des forces spéciales est mort samedi dans un accident d'hélicoptère survenu lors d'un vol d'entraînement au Burkina Faso, annonce le ministère de la Défense dimanche 30 novembre. Il s'agit de Samir Bajja, 38 ans, né à Nîmes et sous-officier au 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales de l'Armée de terre, précise l'entourage du ministre Jean-Yves Le Drian dans un communiqué. Le sous-officier se trouvait à bord d'un hélicoptère Caracal pour un vol nocturne d'entraînement lorsque l'appareil s'est écrasé. Il a été tué sur le coup, deux autres membres de l'équipage ont été Samir Bajja, engagé depuis 16 ans dans l'armée, avait notamment servi en Côte d'Ivoire, en Afghanistan, au Tchad et au le deuxième soldat français à mourir au Sahel depuis le lancement, le 1er août dernier, de l'opération Barkhane contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Afrique Vu d'Europe Franceinfo sélectionne chaque jour des contenus issus de médias audiovisuels publics européens, membres de l’Eurovision. Ces contenus sont publiés en anglais ou en français. HélicosEt Commandos - Le 4e Régiment D'hélicoptères Des Forces Spéciales En Action pas cher : retrouvez tous les produits disponibles à l'achat sur notre site. En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisés et de réaliser des statistiques. Publié le 7 oct. 2020 à 1843Mis à jour le 12 oct. 2020 à 1143Quoi qu'il en coûte. En audition à l'Assemblée nationale, Florence Parly a confirmé la volonté absolue du ministère de la défense de soutenir la base industrielle de défense. Pour l'aéronautique, le plan de relance annoncé en juin dernier incluait 830 millions d'euros de commandes supplémentaires 3 avions de ravitaillement, un avion léger de surveillance et de reconnaissance et une vingtaine d'hélicoptères. Mais le vrai soutien réside bien dans la hausse continue du budget des Armées, conformément à la loi de programmation Florence Parly a confirmé un nouveau contrat très attendu pour la livraison aux forces spéciales de dix nouveaux hélicoptères NH90. Une commande importante pour les hélicoptéristes - comme pour les soldats du 4e Régiment d'hélicoptères des forces spéciales -, car il s'agit de développer une nouvelle version du Caïman » qui doit devenir un avantage dans la bataille à l'exportation. Cet hélicoptère de manoeuvre et d'assaut peut transporter jusqu'à 20 soldats commandos est produit par le consortium européen NH Industries, qui comprend Airbus Helicopters, l'italien Leonardo et le néerlandais suite optroniqueLa version pour les forces spéciales inclura de nombreux équipements permettant d'opérer dans des conditions de visibilité très dégradées, comme la dernière boule optronique de Safran, l'Euroflir 410, mais aussi un système d'images dupliquant les informations du cockpit à l'arrière de l'appareil pour permettre au chef de mission de zoomer où bon lui semble. Les pilotes seront même équipés de nouveaux casques de vision et de tir. Autant d'améliorations qui doivent bénéficier aux équipementiers Thales et Safran ainsi qu'à leurs sous-traitants. Les cinq premiers appareils devront être livrés en 2025, les cinq suivants l'année d' ce jour, 24 NH90 Caïman ont été livrés à la Marine sur 27 commandés et 45 à l'armée de Terre sur 74, l'hélicoptère lourd ayant été commandé à 566 exemplaires en France et dans neuf autres pays Australie, Espagne, Finlande, Grèce, Norvège, Nouvelle-Zélande, Oman, Qatar et aux députés, la ministre des Armées a aussi rassuré l'armée de l'Air sur sa volonté de remplacer à l'unité près les Rafale que cette dernière devrait céder à la Grèce dans le cadre du contrat actuellement en discussion pour la vente à Athènes de 18 avions de chasse, dont 12 anciens et 6 neufs pour environ 1,8 milliard d'euros. Elle a ainsi annoncé une commande pour 12 avions de chasse la disponibilité des appareils On compensera unité par unité les Rafale livrés à la Grèce par des appareils neufs, mais comme il faudra remplacer des appareils d'occasion par des nouveaux, il pourra y avoir un décalage dans le temps, si bien que l'Armée de l'Air pourrait être momentanément privée de 5 à 10 Rafale pendant un délai maximum de deux ans », explique-t-on au ministère des qu'il en soit, l'armée de l'Air peut accomplir de nombreux progrès sur l'entretien de sa flotte et l'été dernier, le ministère a noué avec Dassault le contrat RAVEL RAfale VErticaLisé pour une durée de dix ans afin d'améliorer le maintien en condition opérationnel des chasseurs. Les gains attendus doivent permettre de gagner l'équivalent de 10 Rafale en temps d' Dassault en tout cas, on ne craint plus de n'avoir plus de Rafale à livrer à partir de 2024 et il ne serait plus question de plan social à Mérignac. Une autre compétition est engagée pour céder une douzaine de chasseurs en Croatie, un dossier en discussion qui ne devrait cependant pas être bouclé avant la fin 2021.Forcesspéciales : 4e RHFS (régiment d'hélicoptères des forces spéciales) de Pau. Armée de l'Air. Marine nationale. Gendarmerie nationale : SAG (section aérienne de gendarmerie) de Villacoublay. Sécurité civile. Animation de par les gymnastes de la BSPP (brigade des sapeurs-Pompiers de Paris). > Voir plus / Informations techniques . PlusFOCUS - Alors que cinq soldats sont récemment décédés au Mali, Le Figaro retrace les circonstances des pertes françaises depuis le lancement de l'opération Serval en le décès de cinq militaires au Mali dans le cadre de l'opération Barkhane - qui a remplacé les opérations Serval au Mali et Épervier au Tchad - le bilan humain de la guerre au Sahel s'élève désormais à 57 morts côté français depuis 2013. 50 de ces soldats sont considérés comme morts pour la France» ; les 7 autres sont décédés de mort naturelle ou accidentelle, précise l'état-major des lire aussiLes défis de l’opération Barkhane» pour les hussards français2013 les premiers morts de l'opération ServalAu début de l'année 2013, la France lance l'opération Serval en soutien aux autorités maliennes, confrontées à l'avancée de groupes terroristes. Dès les premiers jours, le 11 janvier, un chef de bataillon du 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales, Damien Boiteux 41 ans, perd la vie alors qu'il pilote son appareil. Le 19 février, le sergent-chef Harold Vormezeele, du 2e régiment étranger de parachutistes, est mortellement touché» lors d'un accrochage» avec des groupes terroristes».En mars, l'armée française est endeuillée à trois reprises. Le 2, le caporal Cédric Charenton 26 ans, du premier régiment de chasseurs parachutistes, est tué alors que sa section monte à l'assaut d'une position ennemie». Le 6, le brigadier-chef de première classe Wilfried Pingaud 36 ans, du 68e régiment d'artillerie d'Afrique, décède des suites de ses blessures après qu'un détachement de l'armée malienne dans lequel il avait été inséré est pris à partie par des groupes terroristes». Le 16, le caporal Alexandre Van Dooren 24 ans, du 1er régiment d'infanterie de Marine, meurt après que son véhicule a explosé sur un engin sixième soldat français à perdre la vie est le caporal-chef de première classe Stéphane Duval, du 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine. Le 29 avril, lors d'une opération de reconnaissance et de fouille conduite par les forces spéciales dans le nord-est du Mali, son véhicule a été touché par une explosion», détaille le ministère des Armées. Le 30 juillet, le brigadier-chef Marc Martin-Vallet 28 ans, du 515e régiment du train, meurt après que son véhicule de transport logistique a versé dans un fossé».Deux autres soldats français meurent en dehors du territoire malien en cette année 2013. Le caporal Thomas Guillebault 21 ans, du commando parachutiste de l'Air n°20, décède le 26 décembre au Niger à la suite d'un tir accidentel déclenché par un soldat français» . Un autre militaire perd la vie au Tchad dans le cadre de l'opération trois morts au Mali, un au Burkina Faso2013 cède sa place à 2014 et deux militaires perdent la vie avant que le 31 juillet, il ne soit mis fin à l'opération Serval, remplacée le lendemain par l'opération Barkhane. Dans la nuit du 7 au 8 mai, le sergent Marcel Kalafut, du 2e régiment étranger de parachutistes, est grièvement blessé lorsque son véhicule saute sur une mine dans l'est du Mali. Le jeune homme de 26 ans succombe à ses blessures. Le 14 juillet, le major Dejvid Nikolic 45 ans, du 1er régiment étranger du génie, périt lors d'une attaque au véhicule suicide dans le secteur d'Al Moustratat, toujours au 29 octobre, le sergent-chef Thomas Dupuy 32 ans, membre du commando parachutiste de l'air n°10, trouve la mort lors des combats, dans le cadre d'une mission de neutralisation d'éléments terroristes» dans le nord du Mali. Un mois plus tard, le 29 novembre, l'agent technique adjudant Samir Bajja, du 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales, est mortellement blessé dans un accident d'hélicoptère au Burkina Faso. Le militaire de 38 ans, qui appartenait au service des essences des armées, était arrivé dans le pays trois jours un mort après un tir accidentel par un soldat françaisEn 2015, l'armée française perd quatre militaires au Mali. Le 12 juillet, le sergent-chef au 54e régiment d'artillerie Nelson Cheou 37 ans est victime d'un arrêt cardiaque. En août, le caporal au 2e régiment du matériel Jean-Luc Ronis 23 ans décède dans des circonstances non 27 août, le 1ère classe au 21e régiment d'infanterie de marine Baptiste Truffaux 23 ans meurt après un tir accidentel déclenché par un soldat français» . Le 26 novembre, le sergent-chef Alexis Guarato 35 ans, membre du commando parachutiste de l'air, rend son dernier souffle à l'hôpital militaire Percy. Il avait été grièvement blessé le 13 octobre, lorsque le véhicule des forces spéciales à bord duquel il se trouvait a sauté sur une mine dans une zone située au nord du Mali», précise le ministère des le lourd tribut payé aux minesLe 22 février 2016, le brigadier-chef Nicolas Roche décède accidentellement au Mali. Le 12 avril, trois soldats du 511e régiment du train, le première classe Mickaël Poo-Sing 19 ans, le brigadier Michaël Chauwin 20 ans et le maréchal des logis Damien Noblet 31 ans périssent dans l'explosion de leur véhicule blindé sur une mine dans le nord du Mali. Le 4 novembre, le maréchal des logis-chef Fabien Jacq 28 ans, affecté au 515e régiment du train, trouve la mort dans les mêmes circonstances à quelques centaines de l'année la moins meurtrièreLe 5 avril 2017, dans le sud-est du Mali, le caporal-chef Julien Barbé 27 ans est mortellement touché par des tirs alors que son détachement du 6e régiment du génie d'Angers est déployé à la suite de l'attaque d'un véhicule blindé léger par un engin explosif. Deux mois plus tard, le 18 juin, le caporal Albéric Riveta 23 ans, du 1er régiment des chasseurs parachutistes de Pamiers, est tué accidentellement lors d'une opération aéroportée dans le nord-est du même lire aussiLes militaires fêtent les 40 ans de Macron lors du réveillon de Noël au Niger2018 quatre décès, dont deux accidentelsLe 21 février 2018, le 1er régiment de spahis pleure la mort du sergent-chef Emilien Mougin 31 ans et du brigadier-chef Timothé Dernoncourt 32 ans. Leur véhicule a été frappé par un engin explosif improvisé dans la région de Ménaka, dans l'est du 18 octobre, la ministre des Armées Florence Parly annonce le décès au Mali, dans des circonstances accidentelles», du caporal Abdelatif Rafik 23 ans. La veille, le militaire du 14e régiment d'infanterie de soutien logistique parachutiste a été violemment projeté au sol après l'explosion du pneu d'un camion et n'a pas survécu. Autre décès accidentel, le 9 décembre, cette fois au Niger le brigadier-chef Karim El Arabi est victime d'un accident de la route. Le jeune homme de 29 ans était affecté au 2e régiment de l'année noire2019 est de loin l'année la plus meurtrière qu'ait connue l'armée française au Sahel. Le 2 avril, un médecin du service de santé des armées, le capitaine Marc Laycuras, meurt à l'âge de 30 ans après qu'un engin explosif a détruit son véhicule. Le 9 mai, ce sont deux officiers mariniers du commando Hubert, les premiers maîtres Alain Bertoncello 28 ans et Cédric de Pierrepont 32 ans, qui perdent la vie au Burkina Faso lors d'un assaut visant à libérer deux Français pris en otages le 1er mai au Bénin. Le 2 novembre, Ronan Poiteau, brigadier du 1er régiment de spahis, décède à 24 ans au Mali après le déclenchement d'un engin explosif au passage de son véhicule blindé. L'État islamique revendique l' lire aussiQui étaient Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, les deux militaires qui se sont sacrifiés pour sauver deux otages français au SahelLe 25 novembre, c'est l'onde de choc. 13 hommes perdent la vie au Mali lorsque les deux hélicoptères qui les transportaient entrent en collision le lieutenant Pierre Bockel 28 ans, l'adjudant-chef Julien Carette 35 ans, le capitaine Romain Chomel de Jarnieu 34 ans, le maréchal des logis Valentin Duval 24 ans, le capitaine Clément Frisonroche 27 ans, le capitaine Benjamin Gireud 32 ans, le sergent-chef Andreï Jouk 43 ans, le maréchal des logis-chef Jérémy Leusie 33 ans, le capitaine Nicolas Mégard 35 ans, le lieutenant Alex Morisse 30 ans, le maréchal des logis-chef Alexandre Protin 33 ans, le brigadier-chef Romain Salles de Saint-Paul 35 ans et le maréchal des logis Antoine Serre 22 ans.2020 des décès au Mali, au Burkina Faso et au TchadAprès le funeste 25 novembre 2019, l'année 2020 commence par un décès mystérieux. Le 16 février, le sergent-chef Morgan Henry, du 54e régiment de transmissions, est retrouvé mort dans son campement au Burkina Faso. Une enquête de gendarmerie, menée par la prévôté, est diligentée pour établir les circonstances de sa mort», fait savoir l'état-major des armées dans un lire aussiDécès d'origine inconnue d'un soldat français au BurkinaLe 1er mai 2020, le brigadier Dmytro Martynyouk 29 ans décède à l'hôpital militaire de Percy des suites de ses blessures, infligées le 23 avril par l'explosion d'un engin explosif improvisé au Mali. Trois jours plus tard, le 1er régiment étranger de cavalerie est à nouveau endeuillé par le décès du première classe Kévin Clément 22 ans, grièvement blessé par un tir ennemi» puis évacué par hélicoptère vers l'antenne chirurgicale de Gao où son décès a été constaté».À lire aussiKévin Clément, le légionnaire qui combattait sur les traces de son pèreLe 23 juillet, un véhicule suicide chargé d'explosifs percute un véhicule blindé de l'armée française sur la route reliant Gossi à Gao, toujours au Mali. Le première classe Tojohasina Razafintsalama, affecté au 1er régiment de hussards parachutistes, perd la vie à l'âge de 25 ans. Le même régiment subit le 5 septembre la perte de deux autres hommes, tués dans le nord-est du Mali par un engin explosif improvisé qui détruit leur véhicule blindé le première classe Arnaud Volpe 24 ans et le brigadier-chef de première classe S. T. 33 ans, dont la famille souhaite taire le ces deux drames, le 31 juillet, l'armée française perd un soldat au Tchad. Le brigadier-chef Andy Fila 25 ans, du 14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste, meurt dans un accident de maintenance. Le 28 décembre, trois soldats du 1er régiment de chasseurs sont tués au Mali par un engin explosif qui atteint leur véhicule blindé le brigadier-chef Tanerii Mauri 28 ans ainsi que les chasseurs de 1ère classe Quentin Pauchet 23 ans et Dorian Issakhanian 21 ans.2021 une première femme décède au MaliSix jours après la mort de Tanerii Mauri, Quentin Pauchet et Dorian Issakhanian, l'opération Barkhane est à nouveau endeuillée. Le 3 janvier 2021, dans le nord-est du Mali, un véhicule blindé léger de l'armée fait l'objet d'une attaque à l'engin explosif improvisé». Deux soldats du 2e régiment de hussards perdent la vie Loïc Risser, brigadier de 24 ans, et Yvonne Huynh, sergent de 33 ans. Cette dernière est la première femme à mourir au Sahel depuis VOIR AUSSI - Que fait encore l'armée française au Sahel ?
Publié le 11/05/2011 à 0h00 Le très discret 4e Régiment d'hélicoptères des forces spéciales se fait connaître. Un peu du voile classé secret défense » qui recouvre les activités militaires du 4e Régiment d'hélicoptères des Forces spéciales de Pau a été levé, hier. À l'initiative du colonel Yann Poincignon 1. Le commandant du site a pris ses fonctions à la tête de cette unité volontairement discrète l'été dernier. Avec la volonté d'ouvrir un peu plus le régiment, qui intervient partout à travers le monde en soutien des armées de France, sur la vie locale. Tout au moins, de mieux le faire connaître en dissipant l'amalgame entre forces spéciales » et clandestines ». Le 4e » est un régiment présent sur la plateforme militaire de Pau, près du 5e Régiment d'hélicoptères de combat de Pau. Il est intégré à la base de défense de Pau, mais dépend, pour l'emploi, du Commandement des opérations spéciales. Il fait partie de la brigade des Forces spéciales armée de terre basée à Pau, où se trouve également le 1er Régiment de parachutistes d'infanterie de marine de mission du régiment est de fournir un appui aux autres unités du commandement des opérations spéciales régulièrement engagées dans des opérations sensibles du type libération d'otages ou évacuation de ressortissants, en particulier en Afrique. Le colonel Poincignon n'en dira pas plus sur ces activités. C'est secret défense », explique le militaire. Mais le 4e » est le régiment d'hélicos dédié aux Forces spéciales, il n'y a pas beaucoup d'équivalent dans le monde ». Alors, depuis sa création, on a participé à pratiquement toutes les missions. » Une création qui remonte à s'agissait alors du Daos, le détachement Alat aviation légère de l'armée de terre des opérations spéciales. Les changements d'appellations ont contribué à entretenir le flou autour d'un régiment qui se 4e RHFS regroupe aujourd'hui 271 personnes 201 à Pau dont 9 civils, 70 à Villacoublay qui interviennent pour le GIGN groupe d'intervention de la gendarmerie nationale. Une petite partie vient de l'armée de l'air. Le nombre d'escadrilles est passé d'une à six, dont quatre à Pau. Et le bestiaire » maison s'est de départ était composée de 10 hélicos Cougar, très puissants, surtout voués au transport de troupes. Puis sont arrivés des modèles Gazelle utiles à l'appui feu, le soutien armé des soldats au sol. Le Carcaral, qui est un lynx du désert, est arrivé voilà cinq ans, dans le même registre que le Cougar, plus puissant et deux équipages et l'appareil encore présents à la BA120 de Cazaux viendront compléter l'effectif dans l' régiment recevra d'ici l'été son quatrième Tigre C 665, l'hélicoptère de combat de dernière génération d' y aura donc d'ici peu un total de quatre Tigre, 14 Gazelle, neuf Carcaral, sept Cougar, et sept engins, à l'exception du Tigre, dont les soldats palois ont dû adapter l'équipement et les usages à leurs besoins spécifiques, au fil des 4e » recrute chaque année une cinquantaine de nouveaux soldats, volontaires mais triés sur le volet, au sein de l'armée de terre. Beaucoup de commandants de bord, qui commenceront par être pilote et voler, ont environ 200 heures par an - bien plus que dans n'importe quelle autre unité avant d'être des pilotes, ils sont tous des soldats aguerris, expérimentés, qui maîtrisent parfaitement les fondamentaux du combat », souligne le colonel personnels qui ne seront projetables en mission - toujours à l'étranger - qu'après six à douze mois de formation. Ceci, au prix d'un entraînement constant. Et d'une disponibilité 4e, on peut partir en mission pour plusieurs mois du jour au lendemain. 1 Pour des raisons de sécurité touchant à la Défense nationale, le colonel a souhaité relire cet article avant publication et y a apporté une modification concernant les opérations spéciales. Ce que Sud Ouest» a accepté mais a souhaité mentionner par honnêteté vis-à-vis des lecteurs.
4erégiment d'hélicoptères des forces spéciales Composante aéromobile des opérations spéciales, le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4eChaque année, le Sofins est le rendez-vous des spécialistes de forces spéciales. Militaires et start-up s'y retrouvent - MinarmDébut avril, les spécialistes des technologies liées aux forces spéciales se retrouvent au Sofins, un séminaire qui se tient en Gironde. A cette occasion, le vice-amiral Isnard, patron du Commandement des opérations spéciales COS nous a confié comment l'innovation est au coeur de la mission de ces troupes d'élites."Faire autrement". La devise en dit long sur la mission du Commandement des opérations spéciales que l’on connait mieux sous son acronyme, COS. Elle exprime clairement que pour réussir leur mission, le COS doit innover en permanence. Cette organisation est généralement assez discrète, mais à l’occasion du Sofins Special operations forces Innovation network, un séminaire qui se tient en Gironde début avril, le vice-amiral Laurent Isnard, commandant du COS, a donné un aperçu des innovations utilisées par ses hommes sur le terrain."L’innovation est dans notre ADN depuis la création du COS en 1992", a indiqué ce commando de marine lors d’une conférence organisée par le ministère des Armées. Les technologiques "nous donnent une agilité tactique pour surprendre l’ennemi". Nous travaillons directement avec des entreprises spécialisées dont des startups pour développés les outils dont nous avons besoin. "Nous leur expliquons nos besoins pour mettre au point des outils qui seront validés avec responsables des trois armes", indique le patron du COS. Ces innovations sont diverses. Il y a des armes, du matériel de communication, d’observation, de camouflage ou de déplacement. Mais le COS utilise aussi des logiciels pour espionner, crypter des données, géolocaliser l’ennemi et analyser des bases de projets financés chaque annéeLe COS dispose d’un budget propre qui reste secret. "Si je révèle ce montant, les fournisseurs sauront de combien je dispose", répond-il le sourire aux lèvres. Il précisera seulement que 60 projets sont financés chaque année sans dire de quoi il s’agit, ni avec quelles commandant Isnard a tout de même accepté de lâcher quelques informations, comme cette lunette pour fusil longue distance mise au point avec Safran. "Elle permet aux tireurs d’élite d’atteindre une cible en mouvement de très loin", indique l’officier qui a fait aussi une révélation. Le COS n’hésite pas à s’inspirer de l’ennemi qui selon le commandant Isnard "a de bonnes idées". Il cite entre autre ou la cape de Daech qui permet de ne pas être repérée la nuit même avec des lunettes thermiques. "Nos lunettes repèrent la chaleur dégagée par le corps, mais avec cette couverture de survie, elle se diffuse et ne permet plus de détecter les combattants".Comme le signale l’amiral Isnard, tous les moyens sont bons pour "faire autrement" afin de remplir les missions. Tous, ou presque. "A la différence des terroristes, nous sommes soumis au droit de la guerre", rappelle le patron des forces savoir ou presque sur le cosComme l'explique le ministère des Armées, le COS est "une organisation qui commande les opérations et fédère les forces spéciales". Créé en 1992, il se compose de 4400 militaires dont 400 réservistes qui interviennent dans des missions périlleuses et discrètes. Il se compose d'unités des trois armes- Armée de Terre 1er régiment parachutiste d'infanterie de marine RPIMa, 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales RHFS et 13e régiment de dragons parachutistes RDP- Armée de l'Air commando parachutiste de l'air n°10 CPA 10, escadron d'hélicoptères 1/67 Pyrénées et escadron de transport 3/61 Poitou- Marine commandos d'assaut, d'appui et nageurs de combat Trépel, Jaubert, de Montfort, de Penfentenyo, Hubert, Kieffer et Ponchardier. REA3.