DéambulationLa Commune de Paris et Bordeaux : 2021 marque le 150è anniversaire de la Commune de Paris. Quelles répercussions à Bordeaux ? Nous en parlerons au cours de cette nouvelle déambulation organisée par l’association PourQuoiPas. Départ des Quinconces et la fin du Second Empire, puis avec le Grand
L’année 2021 marque le 150e anniversaire de la Commune de Paris, un événement historique avec lequel la population locale a repris les rênes de la ville après la défaite de l’armée française lors de la guerre franco-prussienne de 1870. La révolte révolutionnaire a commencé en mars 1871 et n’a duré que quelques mois jusqu’à ce qu’elle soit écrasée dans un bain de sang par l’armée française en mai 1871. le défi L’anniversaire à venir est peu connu des jeunes le public qui s’est intéressé à l’histoire de la commune française est majoritairement composé de personnes âgées. L’association Les Ami e s de la Commune», qui promeut la mémoire de l’événement historique, souhaite approcher un public plus jeune à l’occasion des célébrations. la solution Blue Lion a été contacté par l’association pour mettre en place un guide du cimetière du Père Lachaise à Paris, lieu des dernières batailles de la Commune de Paris et de l’inhumation de la plupart de ses dirigeants. Les tombes des communards sont dispersés dans la grande surface du cimetière, ce qui rend difficile de trouver l’emplacement correct des points. Blue Lion a fourni des données de géolocalisation exactes et a recherché l’iconographie des chefs communard enterrés dans le cimetière en réalisant des images photographiques des tombes. L’association a terminé les textes et les enregistrements. Le guide a été publié en janvier 2021. scopri la guida La Commune de Paris
Découvreznotre sélection thématique La Commune de Paris, 150e anniversaire. de 37 livres concotée par un de nos libraires - continuant d’utiliser notre site, vous acceptez que nous utilisions les cookies conformément à notre Politique sur les Cookies. 150 ans - 1871-2021, 150e anniversaire de la Commune de ParisHistoire, mémoires, combats, débatsAuteur Ouvrage collectif – Éditeur IRELP Résumé Ce ne fut plus dans le domaine des idées qu’une autre société se construisait mais dans le réel. La sauvage répression qui en suivit fut la réponse de l’Ordre, clérical et rien n’y fait. La Commune a bouleversé la question de l’ pouvoirs en place ont tout fait pour que le 150e anniversaire soit occulté, utilisant sans vergogne aucune le prétexte de la pandémie. Le colloque prévu par l’IRELP Institut de Recherches et d’Etudes de la Libre Pensée ne put avoir lieu. Mais nous avions décidé d’honorer la Commune !Nous publions donc dans ce volume les communications qui auraient dû être prononcées à ce colloque. Nous y avons ajouté les messages des associations amies ainsi que des éléments extraits de nos archives, y compris des publications de la Commune. Des études et des textes de la Fédération nationale de la Libre Pensée complètent notre ouvrage qui se devait de terminer par l’évocation de la belle journée du 29 mai 2021. 150 ans après, la Commune est vivante ! [source éditeur] • Format 15 x 24 cm • Nombre de pages 239
lacommune de paris Dim. 28 Fev. 2021 A l'occasion du 150e anniversaire de la Commune de Paris, nous vous proposons de replonger dans les enseignements récents des recherches sur l'insurrection de 1871, qui font un sort à une petite litanie d'idées reçues et de lieux communs qui saturent l'image de l'événement, et empêchent parfois
Réservé aux abonnés Publié le 17/03/2021 à 1727, Mis à jour le 17/03/2021 à 1803 Plutôt que de rendre Paris, les communards, poussés dans leur retranchement, commencent à incendier Paris, le 23 mai 1871. L’Hôtel de ville, le palais des Tuileries, la Légion d’honneur, le Conseil d’État et la Cour des comptes seront ravagés par les flammes. ©Bridgeman Images/Leemage Faut-il commémorer ou pas la révolte de Paris en 1871? Un siècle et demi après, cet épisode historique complexe continue d’être débattu. Elle a beau avoir 150 ans, la Commune de Paris suscite toujours les passions, et sa mémoire reste conflictuelle. En février, au Conseil de Paris, la mise au vote d’une subvention à l’association les Amis de la Commune, destinée aux événements imaginés par la mairie autour de cet anniversaire, a provoqué une passe d’arme entre la majorité et l’opposition. Tandis que Laurence Patrice, adjointe PC chargée de la mémoire, proposait de célébrer la révolution la plus moderne » qui soit, elle s’est attiré les foudres de Rudolph Granier, élu LR dans le 18e arrondissement - lequel a estimé qu’on ne devait pas danser au son des meurtres et des incendies». Il y a plusieurs Commune, un versant généreux et patriotique, mais aussi un autre visage, plus sombre de crimes et de violence», a abondé le conseiller de Paris LR David Alphand, réclamant un droit d’inventaire» pour ces 72 jours qui ont ébranlé lire aussiLe siège et la Commune de Paris, d’Alain Frerejean et Claire L’Hoër un tabou françaisUn mois et demi plus tard, ces derniers sont conviés à ce qui ressemble bien à des célébrations… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 65% à sa liberté, c’est cultiver sa à lire votre article pour 0,99€ le premier mois Déjà abonné ? Connectez-vous À lire aussiLa Honte, Les Versets sataniques, Le Dernier Soupir du Maure... Salman Rushdie, un conteur hors pairPORTRAIT - Depuis les années 1980, l'auteur britannique originaire de Bombay a cultivé au fil de ses romans un style où les histoires sont contagieuses et où la plume peut se faire plus tranchante que l' Sempé, le père du Petit Nicolas, est décédé à l'âge de 89 ansDISPARITION - Le dessinateur d'humour est mort jeudi, dans sa résidence de vacances, a indiqué Marc Lecarpentier, son biographe et contre Salman Rushdie Rowling se dit menacée, la police britannique enquêteL'autrice de la saga Harry Potter aurait reçu cette menace sur Twitter après s'être dite écœurée» par la tentative d'assassinat contre Salman Rushdie Ne t'inquiète pas tu es la prochaine». Célébrationdu 150e anniversaire de la Commune de Paris Lydia Samarbakhsh, membre du Comité exécutif national, responsable du département Le 18 mars 1871, les Parisiens se rebellent contre le gouvernement. C'est le début de la Commune qui durera 72 jours. Un épisode historique qui a marqué les esprits. 150 ans après, la Ville de Paris a décidé de commémorer cet événement avec diverses manifestions. A travers une série de cinq articles, vous propose de revenir sur ce moment majeur de la longue vie de la capitale. Premier volet les causes du soulèvement. C’était il y a 150 ans ! Le 18 mars 1871 débutait la Commune de Paris. Un événement qui finira par la semaine sanglante » du 21 au 28 mai où environ 20 000 communards furent tués par les Versaillais. Un court moment de l’histoire qui marqua et marque encore les esprits tant en France qu’à l’étranger. Une parenthèse durant laquelle émergèrent cependant des droits et concepts novateurs l’enseignement laïc et obligatoire, la séparation des Eglises et de l’Etat, l’ébauche de l’égalité professionnelle hommes-femmes, le divorce par consentement mutuel, etc. La Ville de Paris a décidé de commémorer ce moment important de son histoire et du pays via de nombreux événements très divers conférences, expositions, inaugurations de plaques, etc.. Le programme des 150 ans de la Commune de Paris Dans ce cadre, vous propose une série d’articles pour mieux comprendre l’histoire de la Commune son œuvre, les femmes et les hommes qui en furent les acteurs, ses lieux symboliques… Mais, il faut commencer… par le commencement et comprendre les origines de l’insurrection parisienne. C’est d’abord la désastreuse guerre mal préparée contre la Prusse qui a mis le feu aux poudres. L’Empereur Napoléon III, encerclé, capitule à Sedan le 2 septembre 1870. Dès le 4 septembre, à Paris, la République est proclamée et un gouvernement de la Défense nationale est formé, composé de républicains modérés Jules Favre, Jules Ferry, voire de conservateurs le général Trochu. Ce gouvernement promet de continuer la lutte malgré le siège de l’armée prussienne que subit Paris à compter du 19 septembre. Le ton monte encore davantage en janvier 1871 quand les Parisiens apprennent que, discrètement, depuis des semaines, le gouvernement de la Défense nationale a engagé des pourparlers avec Otto von Bismarck, le chancelier allemand, pour parvenir à un cessez-le feu. Et malgré un nouveau soulèvement populaire parisien le 22 janvier 1871 - où la troupe tire sur la foule dans le secteur de Belleville - visant à empêcher le gouvernement de capituler, Jules Favre signe le 28 janvier 1871 un armistice avec Bismarck. L’accord prévoit l’élection puis la convocation d’une assemblée nationale qui devra décider si elle accepte une paix définitive. Une assemblée majoritairement monarchiste Cette élection a lieu à la hâte le 8 février 1871. Elle se déroule au suffrage universel… exclusivement masculin toutefois. De plus, elle est tronquée car 500 000 soldats sont prisonniers des Allemands ou dans l'incapacité de voter. Et dans les 43 départements occupés par les Allemands, les Français ne peuvent pas non plus voter. Résultat, sur les 638 députés élus, près de 400 sont de tendance monarchiste, un peu plus de 200 appartiennent aux différentes familles des républicains et 30 sont bonapartistes. Paris se singularise une fois encore en élisant 37 républicains sur un total de 43 députés. Parmi les élus parisiens, on trouve Louis Blanc, Georges Clemenceau, Victor Hugo… Le fossé va donc grandissant entre Paris et la province. La Capitale estime s’être bien défendue et ne pas avoir perdu contre les Prussiens/Allemands. Pour la ville, l’armistice est insupportable. A l’inverse, la province veut majoritairement la paix. Les causes plus profondes Paris est donc en décalage avec le reste du pays encore très rural et sensible aux opinions des notables locaux. Même s'il y a des embryons de "Communes" à Lyon, Marseille ou encore Saint-Etienne, elles sont très vite réprimées. La sociologie de Paris est très particulière pour l’époque. La capitale est déjà une très grande ville de 1,8 million d’habitants. 57 % de ces habitants vivent du travail industriel et 12% d’une activité commerciale. Depuis la révolution de 1848, la ville est régulièrement le théâtre de grèves, droit obtenu en 1864, et de révoltes. La classe ouvrière est en pleine prise de conscience, d’autant plus que sa situation matérielle est désastreuse. Le baron Haussmann, proche de Napoléon III, note ainsi que plus de la moitié des Parisiens vivent dans une pauvreté voisine de l’indigence ». En outre, les transformations urbanistiques, notamment celles du Second Empire, ont quasi mis fin à la mixité sociale au sein de Paris. Les classes populaires ouvriers et artisans sont désormais très majoritairement concentrées dans le nord et l’est de la capitale 10e, 11e, 12e, 13e, 18e, 19e et 20e arrondissements, ce qui facilite leur organisation et encourage la propagation des idées républicaines, socialistes ou anarchistes. Dans ce contexte, il convient de mentionner la situation particulière des femmes. Elles représentent 33 % de la population active parisienne et gagnent moitié moins que les hommes. Dans les ateliers, elles sont très souvent bafouées par leurs patrons et chefs d’équipe. Et leur condition est également difficile au domicile… Dès lors, les femmes ouvrières ressentent une immense volonté d’expression démocratique. D’où leur engagement précoce contre les Versaillais et en faveur de la Commune. Le déclenchement Depuis Bordeaux où elle siège, Paris étant toujours assiégée, la nouvelle assemblée sortie du scrutin du 8 février 1871 a confié le pouvoir exécutif à Adolphe Thiers -premier président dans les faits, sinon légitimement, de la IIIe République - connu pour son conservatisme et sa volonté farouche de soumettre Paris la rebelle. Affront suprême pour les Parisiens les Allemands obtiennent de Thiers le droit de défiler sur les Champs Élysées le 1er mars 1871, Thiers ayant signé un traité préliminaire de paix avec le chancelier Bismarck. Puis, nouvelle provocation, au lieu de réintégrer Paris jugée trop rouge », l’assemblée quitte Bordeaux pour s’installer à Versailles… la ville royale ! D’autres décisions de Thiers enveniment encore la situation la solde des membres de la Garde nationale est supprimée, ce qui prive de revenus de très nombreux Parisiens et leurs familles ; le moratoire sur le paiement des loyers, institué au début de la guerre, est aussi levé ; des généraux d’obédience bonapartiste sont nommés a des postes clés, notamment à la tête de la Garde nationale… L'affaire des canons Le dernier élément déclencheur est l’affaire des canons ». Thiers décide le 16 mars 1871 de désarmer la ville afin de la purger de tous les rouges ». 227 canons ont été retirés par la Garde nationale des Champs Élysées avant le défilé des Prussiens et ont été entreposés sur les collines de Montmartre et Belleville. Adolphe Thiers envoie 4000 soldats chercher les canons dans la nuit du 17 au 18 mars. Alors que les soldats attendent les chevaux pour descendre les canons, ils se trouvent entourés par la foule – dont beaucoup de femmes menées par Louise Michel – et les gardes nationaux. Les soldats pactisent alors avec les insurgés parisiens. Et malgré l’intervention de Clemenceau, maire du 18e arrondissement, le général Lecomte, qui avait ordonné de tirer sur la foule, et le général Thomas, à qui l’on reproche d’avoir participé à la répression de juin 1848, sont fusillés. Un peu partout dans différents quartiers, des barricades s’élèvent et de nombreux soldats fraternisent avec les Parisiens. Thiers, de peur d’être fait prisonnier, décide alors de quitter la capitale pour Versailles. Environ 100 000 Parisiens le suivront, ainsi que la majorité des fonctionnaires. C’est le vrai début de la Commune de 72 jours… Le comité central de la Garde nationale siège, lui, à l’Hôtel de Ville et décide d’organiser des élections dans la capitale. Il est soutenu par de nombreux clubs. Les élections ont lieu le 26 mars 1871. On compte environ 230 000 votants sur les 485 000 inscrits soit environ 52 % d’abstention, notamment du fait du départ de nombreux Parisiens. Dès le 28 mars, le nouveau Conseil vote la Commune en référence à la Commune insurrectionnelle qui mis fin à la monarchie le 10 août 1792. Une majorité et une minorité Sur les 92 membres élus du Conseil municipal, environ une vingtaine appartenant au "parti des Maires" modérés refusent de siéger. lls ont été essentiellement élus par les habitants du centre et de l’ouest parisien. Les 70 restants appartiennent à des tendances républicaines et socialistes très diverses les révolutionnaires notamment les blanquistes et les jacobins qui formeront une majorité » ; et du côté de la minorité », des militants ouvriers de tendance marxiste ou anarchiste qui veulent davantage mettre l’accent sur les questions sociales. On retrouve aussi quelques indépendants, tel le peintre Gustave Courbet. Parmi les élus, 33 sont des artisans et petits commerçants, 24 sont issus de professions libérales ou intellectuelles journalistes, architectes, médecins, etc. et 6 sont ouvriers. Si majorité » et minorité » vont vite s’opposer sur le mode de gouvernement notamment, tous seront unis face à l’offensive versaillaise, qui va très vite se préciser… Pour en savoir plus Les 150 ans de la Commune les lieux emblématiques 2/5 Cest aujourd’hui le 150e anniversaire de la Commune de Paris, qui débute le 18 mars 1871 ! Un moment clé pour l'Histoire de la démocratie, avec le suffrage Annonces – Rendez-vous – Événements du 29 au 01 septembre 2022 © Pixabay. Festival musique et nature de la vallée de la RotjàDu samedi 30 juillet au vendredi 5 août – Fuilla Hommage à Roger Roquefort, jeune FTPF du maquis Henri-BarbusseSamedi 30 juillet à 17h – Gare de MarquixaneSamedi 30 juillet à 18h – Gare de Millas Que vive la mémoire des luttes des frères Panchot, des Guérilleros et des FTPF du CanigouSamedi 6 août à 18h – Cimetière de CanohèsDimanche 7 août à 11h – La BastideDimanche 7 août à 12h – Valmanya Vide-grenier des amis du TCLundi 15 août à partir de 7h – Bocal du Tech à Argelès-sur-Mer Université d’été du PCFVendredi 26, samedi 27 et dimanche 28 août – Strasbourg. Pré-inscription de l’Huma. Pour reconstruire un espoir à gaucheVendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 septembre –Le Plessis-Pâté à le programme Annonces – Rendez-vous – Événements du 22 au 28 juillet 2022 © Pixabay. Festival 2022 des Ciné-Rencontres de PradesDu vendredi 15 au samedi 23 juillet. Festival latino-cubain Cienfuegos »Jusqu’au dimanche 24 juillet – Cave Ecoiffier à Alénya. Vide-grenier des amis du TCLundi 15 août à partir de 7h – Bocal du Tech à d’été du PCFVendredi 26, samedi 27 et dimanche 28 août – Strasbourg. Pré-inscription Fête de l’Huma. Pour reconstruire un espoir à gaucheVendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 septembre – Le Plessis-Pâté à Bretigny-sur-Orge. Voir le programme DES ANGES en Enfer voir épisodes de la Résistance en pays catalan. DVD en vente au tarif de 20€ dans les locaux du TC – 44 Avenue de Prades- 66000 Prades. Annonces – Rendez-vous – Événements du 08 au 14 juillet 2022 © Pixabay. Commémoration de la grande manifestation patriotique du 14 juillet 1942Jeudi 14 juillet à 10h30 – place Arago à Perpignan. Université d’été du PCFVendredi 26, samedi 27 et dimanche 28 août – Strasbourg. Pré-inscription Fête de l’Huma. Pour reconstruire un espoir à gaucheVendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 septembre – Le Plessis-Pâté à le programme Annonces – Rendez-vous – Événements du 01 au 07 juiLLET 2022 © Pixabay. Festival Nostre Mar organisé par SOS racismeVendredi 1er juillet au Palais des rois de La Méditerranée, territoire insaisissable ou centre de l’Europe », conférence de Marie Vernissage de l’expo photos Méditerranée contemporaines. Samedi 2 juillet première marche des fiertés des place de Catalogne18h30/22h, apéro DJ avec Philippe Lebrun à l’Atmosphère18h/1h, Méditerranéan DJ session au Pyrénéon. Dimanche 3 juillet à Perpignan. 12h/15h, brunch Méditerranée à l’Atmosphère. Annonces – Rendez-vous – Événements du 24 au 30 juin 2022 © Pixabay. UPTC. Qui était Elsa Triolet ? conférence-débat par Bernard Vasseur – Vendredi 24 juin à 18h30 – Maison des communistes à Perpignan. Sortir du capitalisme. Actualité et urgence du communisme Bernard Vasseur présente son dernier ouvrage – Samedi 25 juin à 9h30 – Maison des communistes à Perpignan. 60ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Hommage à toutes les victimes de cette sale guerre coloniale – Samedi 25 juin à 11h – Rassemblement place de la Victoire à Perpignan. – Dimanche 26 juin à 17h – Réunion publique à Perpignan El Casal. Festival Nostre mar organisé par SOS racisme – Du 27 juin au 3 juillet – Argelès. Perpignan. Rivesaltes Rencontre avec Françoise Delmon – Mardi 28 juin à 11h – Librairie La Libambulle à Prades. Fraliberthé 66. Vente de thés et d’infusions – Jeudi 30 juin de 15h à 17h30 – Maison des syndicats à Perpignan. Fête du Travailleur Catalan. Demandez le programme – Vendredi 1er et samedi 2 juillet – Bocal du Tech à Argelès-sur-Mer. UPTC. SOS Culture et l’ABC des acteurs et actrices du cinéma conférence de Serge Regourd Samedi 2 juillet à 17h – Dans le cadre de la fête du TC. Résistance ! En 2017, à peine élu, Macron s’était engagé à ce qu’il n’y ait plus aucune raison de voter pour les extrêmes en 2022 ». Les 42 % obtenus par Marine Le Pen à l’élection présidentielle et les résultats du second tour des législatives qui amènent de manière inédite et brutale 91 députés RN à l’Assemblée rendraient la prédiction risible si la situation n’était pas si grave. Tellement obsédée par la progression de la Nupes, la Macronie est devenue le terreau d’un parti d’extrême droite qui même ripoliné, représente un danger pour la démocratie et les droits humains. En diabolisant la gauche de manière outrancière, en refusant d’appeler clairement les électeurs à battre les candidats de la haine face à la Nupes, en renvoyant dos à dos Gauche et extrême droite, Macron a fait le lit du RN, et lui a ouvert grand les portes du palais Bourbon. Le projet d’Aliot à Perpignan illustre déjà un futur exécrable. Les thèses révisionnistes concernant la guerre d’Algérie auront le vent en poupe à l’occasion du congrès national du cercle algérianiste du 24 au 26 juin. C’est compter sans l’Association des Pieds-noirs Progressistes qui a bien l’intention de répliquer pour réaffirmer son combat contre les symboles érigés à Perpignan par tous les nostalgiques de l’Algérie française ». Une plaque à la mémoire de Mouloud Feraoun et ses cinq compagnons assassinés par l’OAS sera apposée place de la victoire samedi 25 juin. C’est compter sans SOS racisme qui organise du 27 juin au 3 juillet un festival Nostre mar » dans plusieurs villes du département, comme une réplique lumineuse au sombre projet du maire de Perpignan. C’est compter sans la gauche de combat qui entre en force dans l’Hémicycle, une gauche plurielle, représentée dans sa diversité, seul rempart crédible pour accompagner notre jeunesse à construire un monde de progrès humain. Evelyne Bordet La jeunesse est debout ! Après des années à être négligée, la jeunesse s’insurge ! Les attaques répétées du gouvernement sur les institutions portent notamment sur l’éducation. L’enseignement se dégrade, les établissements sont pris en otage à travers l’attribution des subventions, les élèves sont soumis aux décisions hasardeuses de Parcoursup et les étudiants sont enchainés par un système de bourses aliénant. La Covid a touché toute la société mais pas de la même manière. La jeunesse a beaucoup souffert devoir se soumettre aux distributions alimentaires faute d’organisation interne, porte atteinte à sa dignité. La violence de l’enfermement durant le confinement dans des logements étudiants minuscules et mal entretenus a eu des effets catastrophiques sur sa santé mentale. Les étudiants arrêtent de plus en plus leurs études pour aller travailler. Les inégalités dans le milieu scolaire et universitaire se creusent, alors qu’un diplôme est le meilleur moyen d’ascension sociale. Nous nous sommes révélés être une portion fragile de la population. Et malgré cette négligence voire ces assauts contre les jeunes de la part des gouvernements successifs, la jeunesse est debout ! Quand on regarde la pyramide des âges en France on peut constater que la jeunesse n’a pas un grand poids électoral. Cela explique pourquoi les jeunes ne sont pas représentés, ni leurs intérêts, ni leur intégrité. Si les représentants de l’état ne sont pas à même de comprendre des problèmes aussi simples alors nous voulons qu’ils nous laissent la capacité d’agir. Ainsi nous pourrons résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Nous luttons pour faire reconnaitre nos études comme un travail qui doit être rémunéré. Nous remercions le Travailleur Catalan de nous sortir du mutisme en nous donnant la possibilité de nous exprimer collectivement et individuellement à travers les articles de ce numéro spécial jeunes. Bastien Sacaze Annonces – Rendez-vous – Événements du 16 au 23 juin 2022 © Pixabay. UDCGT66. Inauguration de la plaque Tribune CGT » Vendredi 17 juin à 18h – Stade Aymé Giral. Assemblée générale du MRAP 66 Vendredi 17 juin à 18h – Casal à Perpignan. Les déportations des indésirables en Algérie durant la Seconde guerre mondiale conférence de Georges Sentis Vendredi 17 juin à 19h30 – Casal à Perpignan. Des anges en enfer ». Projection de trois épisodes de la résistance en pays catalan Samedi 18 juin à 18h – Maison des communistes à Perpignan. CGT 66. Initiative de rassemblement pour la remise des pétitions salaires Lundi 20 juin à 18h – Devant la préfecture à Perpignan. UPTC. Qui était Elsa Triolet ? conférence-débat par Bernard Vasseur Vendredi 24 juin à 18h30 – Maison des communistes à Perpignan. Sortir du capitalisme. Actualité et urgence du communisme Bernard Vasseur présente son dernier ouvrage Samedi 25 juin à 9h30 – Maison des communistes à Perpignan. Fraliberthé 66. Vente de thés et d’infusions Jeudi 30 juin de 15h à 17h30 – Maison des syndicats à Perpignan. GeorgeSand, le Parti du peuple de Jean-Claude Sandrier a été réédité dernièrement. En ce début d’année, 2021 étant le 150e anniversaire de la Commune de Paris, Georges Buisson vient de publier George Sand et la Commune de Paris, des jours sans lendemain aux éditions L’Harmattan, collection Amarante. Ce passionné de George
La Ville de Paris va lancer une série d'événements pour marquer le 150e anniversaire de la Commune, à partir du 18 mars, date de début du soulèvement communards tenus par 50 Parisiens d'aujourd'hui. Le 18 mars, date du premier jour de l'insurrection de 1871, des silhouettes grandeur nature de figures historiques comme Louise Michel ou de personnages inconnus comme la brancardière Hortense Machu seront dressées au pied du Sacré-Cœur. Une façon de marquer l'anniversaire du début de ce soulèvement cinquantaine d'événements jusque fin maiPrès d'une cinquantaine d'événements sont prévus dans Paris, jusque fin mai, pour rappeler les neuf semaines de la Commune lectures de textes, chansons, conférences… La plupart de ces temps forts auront lieu en plein air, en raison du contexte sanitaire, comme cette exposition élaborée par le comité d'histoire de la Ville de Paris. Des représentations de théâtre immersif seront organisées dans l'espace public. Le 2 avril, le procès de Louise Michel sera rejoué par des acteurs dans la mairie centrale, et filmé pour une retransmission en municipalité y consacre euros, essentiellement en subventions à des associations. C'est justement l'octroi d'une aide aux Amies et Amis de la Commune de Paris 1871 qui a provoqué une passe d'armes entre droite et gauche lors du Conseil de Paris de février. Rudolph Granier, élu LR du 18e, s'était insurgé contre une subvention à cette association qui, selon lui, "glorifie les événements les plus violents de la Commune", comme les incendies de l'Hôtel de Ville et des célébration, ni commémorationLaurence Patrice, adjointe PCF d'Anne Hidalgo chargée de la mémoire et du monde combattant, précise au JDD qu'il ne s'agit pas d'une célébration ou d'une commémoration, "à la connotation un peu mortuaire", dit-elle, mais "d'évoquer ce moment historique et de lui redonner son sens dans l'histoire de Paris"."Nous voulons montrer l'expérience de démocratie sociale qui a eu lieu pendant ces quelques semaines""Au-delà des violences dans les deux camps, mais qui ont fait des milliers de morts chez les communards [plus de morts lors de l'écrasement de l'insurrection fin mai 1871], nous voulons montrer l'expérience de démocratie sociale qui a eu lieu pendant ces quelques semaines, explique l'adjointe. Les Parisiennes et Parisiens ont pris des décisions qui ont encore un écho aujourd'hui, comme l'égalité salariale entre femmes et hommes, la séparation de l'église et de l'Etat, la réquisition de logements libres." Et d'ajouter "Bien souvent, le grand public ne connaît que le nom de Louise Michel, nous voulons faire émerger d'autres personnalités."Les 50 silhouettes, dessinées par l'affichiste Dugudus, joueront le rôle d'ambassadeurs itinérants dans Paris, puisqu'elles seront accrochées devant l'Hôtel de Ville, la gare de l'Est, etc. Des textes, écrits par l'historien Hugo Rousselle, présenteront ces communards célèbres – comme le peintre Gustave Courbet, l'écrivain Jules Vallès, le photographe Nadar – ou d'autres et Rimbaud aussiDugudus, 33 ans, a respecté les détails historiques des costumes, notamment de gardes nationaux, en lien avec des conservateurs du musée de l'Armée, "jusqu'aux gâchettes des pistolets!" Pour les visages, il a cherché des photos, souvent un cliché unique, celui pris par les forces de l'ordre lors de l'arrestation des insurgés. Hugo Rousselle et lui ont ajouté le personnage anachronique de Gavroche et le poète Rimbaud dont on ne sait s'il a participé à la Commune. "Tous sont représentés avec un cerne noir pour mieux ressortir, dit-il, et en couleur pour les rapprocher de nous."Il y a cinquante ans, l'artiste Ernest Pignon-Ernest installait des pochoirs de gisants à Montmartre pour rappeler la Semaine sanglante. Dugudus veut plutôt mettre en avant "l'esprit festif du début de la Commune".
Cetteannée 2021, on va célébrer le 150e anniversaire de la commune de Paris, un souvenir encore brûlant, controversé, écoutez ce document d’il y a à peine 20 ans quand les amis de la

L’année 2021 signe le 150e anniversaire de la Commune de Paris. Rarement un épisode aussi bref aura laissé une empreinte si grande. Et pas seulement en France. Dans un contexte tragique de défaite et d’occupation, la Commune fut une tentative inédite de pouvoir populaire, portée par l’espérance d’une vraie République », une République démocratique et sociale » où l’égalité et la souveraineté populaire ne seraient pas de vains mots. Une gouvernance visionnaire Bien avant d’autres, au cœur d’une guerre civile atroce qui a fini par décimer ses partisans, la Commune de Paris a laissé entrevoir ce que pouvait être une politique publique de l’égalité, de la citoyenneté active et de l’émancipation individuelle et collective. Le Conseil de la Commune, élu le 26 mars 1871, a promu l’autonomie municipale, la séparation de l’Église et de l’État, la gratuité et la laïcité de l’enseignement, pour les filles comme pour les garçons. Il a conforté l’idée de l’égalité entre les femmes et les hommes, ouvert l’accès aux responsabilités pour les étrangers au nom de la République universelle ». Il a aussi affirmé le droit des catégories populaires à la culture et au luxe communal » et a poussé plus loin qu’en 1848 l’idée du droit au travail et d’un droit social. Un condensé de démocratie Tout cela a pu avoir lieu bien que cet événement soit inscrit dans un laps de temps extrêmement court 72 jours au total. Le soulèvement du peuple parisien s’est produit le 18 mars 1871, la Commune a été élue le 26, installée le 28. Les premiers affrontements militaires se sont produits le 2 avril. Cette séquence fut d’autant plus brève que la Commune n’a en fait commencé à travailler que le 29 mars et dû interrompre ses séances officielles le 21 mai. Les élus parisiens n’ont eu que 54 jours au total pour tenter de mettre en application les réformes de fond que leurs mandants appelaient de leurs vœux. Et cela, tout en étant contraints de mener une terrible guerre d’usure qui monopolisait une grande partie des énergies militantes, mais aussi la quasi-totalité des revenus financiers de la capitale. À l’occasion du 150e anniversaire de la Commune et de la parution du livre La Commune de Paris 1871 – Les acteurs, l’événement, les lieux, l’équipe du Maitron vous propose sur son site une série de contenus interactifs pour arpenter le Paris de la Commune et redécouvrir les biographies de ses protagonistes. Sur les 17 500 communards recensés par le Maitron figurent 150 cheminots. Thierry Roy, président de l’IHS des cheminots. Photo Proclamation de la commune le 28 mars 1871 place de l’Hôtel de ville à Paris Le Monde illustré © IHS CGT des Cheminots

150eanniversaire Commune de Paris. 150e anniversaire Commune de Paris Chargement Mon panier Mon Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant). Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos 01 Avr 2021 La Commune de Paris de 1871 fut la première tentative de république ouvrière. Un 99 % avant l’heure. À l’occasion de l’anniversaire Lava republie la préface de Friedrich Engels au livre de Marx La Guerre civile en France, précédée d’une introduction par Patrick Moens. Si vous passez par Paris, n’hésitez pas à faire un détour par le cimetière du Père-Lachaise. Là, le long d’une allée, se dresse le mur des Fédérés », réplique monumentale d’une partie du mur d’enceinte du cimetière contre lequel furent fusillés les derniers combattants communards le 27 mai 1871. Si vous tendez l’oreille, vous pourrez, peut-être, y entendre le merle moqueur. Faisant suite à une guerre perdue par la France et à l’instauration d’une république totalement réactionnaire, la Commune de Paris fut déclenchée le 18 mars 1871 et proclamée solennellement le 28 mars. Elle fut la première tentative de république ouvrière, la première révolution prolétarienne de l’Histoire. Elle fut écrasée le 28 mai 1871 après ce que l’Histoire retiendra sous le nom de Semaine sanglante ». Patrick Moens est rédacteur à Lava Revue. Elle eut 72 jours pour élaborer concrètement et pour mettre en pratique un programme de république des travailleurs une république sociale et authentiquement démocratique, unissant Français et étrangers, travailleuses et travailleurs, ouvriers, artisans et paysans, n’excluant que les exploiteurs. Un 99 % avant l’heure. Il lui manqua sans doute une direction ferme et unie pour éviter les embûches dressées sur sa route et les tergiversations de certaines de ses composantes. Dès le début de l’insurrection, les femmes jouent un rôle important ce sont elles qui arrêtent les Versaillais venus récupérer les canons de la Garde nationale, émanation du peuple en armes pendant la guerre prusso-française. Le 11 avril, des Communardes, avec notamment Élisabeth Dmitrieff, représentante du Conseil général de l’Internationale, envoyée par Marx à Paris, créent l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés. Pour ces insurgées, la lutte pour la défense de la Commune, c’est la lutte pour le droit des femmes1 ». La Commune commence à instituer l’égalité salariale en commençant par les institutrices, reconnaît l’union libre, interdit la prostitution. Dans tous les organes mis en place par la Commune, les femmes ont droit de vote. Les femmes seront de tous les combats et nombreuses mourront sous les balles versaillaises ou seront condamnées par les conseils de guerre après la défaite. L’une des figures emblématiques de la Commune, Louise Michel, fut exilée en Nouvelle-Calédonie. Dès l’insurrection, et bien après, ces combattantes furent affublées du nom de pétroleuses » par ceux qui les accusaient à la fois d’hystérie et de bouter le feu aux monuments parisiens alors qu’il est démontré que les pyromanes furent bien les Versaillais eux-mêmes. Comme emblème, la Commune adopta le drapeau rouge, le drapeau de la République universelle, et des centaines d’étrangers participèrent à la Commune dans un esprit internationaliste. Parmi eux, Léo Frankel, juif hongrois, siégera au Conseil général de la Commune et en deviendra ministre du Travail. Chaque étranger servant la Commune est considéré comme citoyen à part entière. Cette insurrection démocratique dirigée par le prolétariat parisien engendra un déchaînement de violences de la part de la bourgeoisie et de ses sbires versaillais rien que pendant la Semaine sanglante. procès suivirent, furent au bagne. Comme l’écrivit Marx, immédiatement après le massacre des Communards La civilisation et la justice de l’ordre bourgeois se montrent sous leur jour sinistre chaque fois que les esclaves de cet ordre se lèvent contre leurs maîtres. Alors, cette civilisation et cette justice se démasquent comme la sauvagerie sans masque et la vengeance sans loi2. » Aujourd’hui encore, alors que se préparent les commémorations du 150e anniversaire, on peut assister aux jérémiades de la droite française3. Rappeler ce moment ouvrier est intolérable pour certains adeptes de l’ancien régime. C’est que beaucoup de revendications communardes semblent encore étonnamment d’actualité. Parmi les mesures phares prises par la Commune, l’une des plus remarquables fut l’instauration du mandat impératif » Les membres de l’assemblée municipale, sans cesse contrôlés, surveillés, discutés par l’opinion, sont révocables, comptables et responsables4. » Plus question d’un mandat de représentation » qui donne toute latitude à l’élu pour honorer ou non ses promesses électorales on est élu pour remplir une mission et si on s’en éloigne, on peut immédiatement être révoqué. Dans le même esprit, comme pour les élus, on est fonctionnaire pour servir et non pour se servir. La rémunération de tous les fonctionnaires est plafonnée à francs par an, soit le salaire moyen d’un ouvrier. Tous les autres privilèges pécuniaires attachés au corps des fonctionnaires sont abolis. Ces mesures, et d’autres encore que le rapport de forces permit à l’époque, montrèrent bien, comme le fit remarquer Marx, qu’on ne pouvait pas se servir tel quel de l’appareil d’État existant après une victoire ouvrière. La Commune n’osa cependant pas aller jusqu’au bout de cette exigence. La preuve tragique de la justesse de cette assertion fut une nouvelle fois donnée un siècle plus tard au Chili. Dans le bref temps qui lui fut imparti, la Commune s’employa également à élaborer une législation du travail, notamment du travail de nuit et de la remise aux mains des ouvriers des usines abandonnées par leurs propriétaires. À l’automne 1870, Karl Marx avait mis en garde le mouvement révolutionnaire parisien en essayant de lui démontrer que toute insurrection serait vouée à l’échec. Néanmoins, dès le début du soulèvement parisien, Marx s’enthousiasma pour celui-ci. Dès juin 1871, quelques semaines après l’écrasement de la Commune, le Conseil général de la Première Internationale adopta et fit publier le texte de Marx, Adresse du Conseil général de l’Association internationale des travailleurs La Guerre civile en France. Pour le 20e anniversaire de la Commune, en mars 1891, Friedrich Engels rédigea une préface pour une nouvelle édition anglaise de La Guerre civile en France. Nous en publions ci-dessous de larges extraits. Extrait de la préface de Friedrich Engels à La Guerre civile en France Le développement économique et politique de la France depuis 1789 a fait que, depuis cinquante ans, aucune révolution n’a pu éclater à Paris sans revêtir un caractère prolétarien, de sorte qu’après la victoire, le prolétariat, qui l’avait payée de son sang, entrait en scène avec ses revendications propres. Ces revendications étaient plus ou moins fumeuses, et même confuses, selon le degré de maturité atteint par les ouvriers parisiens, mais, en définitive, elles visaient toutes à la suppression de l’antagonisme de classes entre capitalistes et ouvriers. Comment la chose devait se faire, à vrai dire on ne le savait pas. Mais à elle seule, si indéterminée qu’elle fût encore dans sa forme, la revendication contenait un danger pour l’ordre social établi ; les ouvriers, qui la posaient, étaient encore armés ; pour les bourgeois qui se trouvaient au pouvoir, le désarmement des ouvriers était donc le premier devoir. Aussi, après chaque révolution, acquise au prix du sang des ouvriers, éclate une nouvelle lutte, qui se termine par la défaite de ceux-ci. Friedrich Engels 1820-1895 a grandement contribué au marxisme. Toute sa vie, il est resté aux côtés de Karl Marx, avec qui il a écrit Le Manifeste communiste ». Il a également publié, entre autres, La condition de la classe ouvrière en Angleterre » et Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande ». Le prolétariat armé après la guerre C’est en 1848 que la chose arriva pour la première fois. Les bourgeois libéraux de l’opposition parlementaire tinrent des banquets où ils réclamaient la réalisation de la réforme électorale, qui devait assurer la domination de leur parti. De plus en plus contraints, dans leur lutte contre le gouvernement, à faire appel au peuple, ils furent obligés de céder peu à peu le pas aux couches radicales et républicaines de la bourgeoisie et de la petite bourgeoisie. Mais, derrière elles, se tenaient les ouvriers révolutionnaires, et ceux-ci, depuis 1830, avaient acquis beaucoup plus d’indépendance politique que les bourgeois et même que les républicains n’en avaient idée. Quand la crise éclata entre le gouvernement et l’opposition, les ouvriers engagèrent le combat de rues. Louis-Philippe disparut, et avec lui la réforme électorale ; à sa place se dressa la république, la république sociale », comme les ouvriers victorieux la qualifièrent eux-mêmes. Ce qu’il fallait entendre par république sociale, c’est ce que personne ne savait au juste, pas même les ouvriers. Mais maintenant, ils avaient des armes et ils étaient une force dans l’État. Aussi, dès que les bourgeois républicains qui se trouvaient au pouvoir sentirent le sol se raffermir sous leurs pieds, leur premier objectif fut-il de désarmer les ouvriers. Voici comment cela se fit en violant délibérément la parole donnée, en méprisant ouvertement les prolétaires, en tentant de bannir les sans-travail dans une province lointaine, on les précipita dans l’Insurrection de juin 1848. Et comme on avait pris soin de réunir les forces suffisantes, les ouvriers, après une lutte héroïque de cinq jours, furent écrasés. On fit alors un massacre parmi les prisonniers sans défense, comme on n’en avait pas vu de pareil depuis les jours des guerres civiles qui ont préparé la chute de la République romaine. Pour la première fois, la bourgeoisie montrait jusqu’à quelle folle cruauté dans la vengeance elle peut se hausser, sitôt que le prolétariat ose l’affronter, comme classe distincte, ayant ses propres intérêts et ses propres revendications. Et pourtant 1848 ne fut encore qu’un jeu d’enfant comparé à la rage de la bourgeoisie de 1871. Le châtiment ne se fit pas attendre. Si le prolétariat ne pouvait pas gouverner la France encore, la bourgeoisie ne le pouvait déjà plus. Je veux dire du moins à cette époque où elle était encore en majorité de tendance monarchiste et se scindait en trois partis dynastiques et en un quatrième républicain. Ce sont ces querelles intérieures qui permirent à l’aventurier Louis Bonaparte5 de s’emparer de tous les postes-clefs — armée police, appareil administratif — et de faire sauter, le 2 décembre 1851, la dernière forteresse de la bourgeoisie, l’Assemblée nationale. Le Second Empire commença, et avec lui l’exploitation de la France par une bande de flibustiers de la politique et de la finance. Mais, en même temps, l’industrie prit aussi un essor tel que jamais le système mesquin et timoré de Louis-Philippe, avec sa domination exclusive d’une petite partie seulement de la grande bourgeoisie, n’aurait pu lui donner. Louis Bonaparte enleva aux capitalistes leur pouvoir politique, sous le prétexte de les protéger, eux, les bourgeois, contre les ouvriers, et de protéger à leur tour les ouvriers contre eux ; mais, par contre, sa domination favorisa la spéculation et l’activité industrielle, bref, l’essor et l’enrichissement de toute la bourgeoisie à un point dont on n’avait pas idée. C’est cependant à un degré bien plus élevé encore que se développèrent aussi la corruption et le vol en grand, qu’on les vit fleurir autour de la cour impériale et prélever sur cet enrichissement de copieux pourcentages. Mais le Second Empire, c’était l’appel au chauvinisme français, c’était la revendication des frontières du premier Empire, perdues en 1814, ou tout au moins de celles de la première République. Un empire français dans les frontières de l’ancienne monarchie, que dis-je, dans les limites plus étriquées encore de 1815, c’était à la longue un non-sens. De là, la nécessité de guerres périodiques et d’extensions territoriales. Mais il n’était pas de conquête qui fascinât autant l’imagination des chauvins français que celle de la rive gauche allemande du Rhin. Une lieue carrée sur le Rhin leur disait plus que dix dans les Alpes ou n’importe où ailleurs. Une fois le Second Empire devenu un fait acquis, la revendication de la rive gauche du Rhin, en bloc ou par morceaux, n’était qu’une question de temps. Le temps en vint avec la guerre austro-prussienne de 1866 ; frustré par Bismarck et par sa propre politique de tergiversations des compensations territoriales » qu’il attendait, il ne resta plus alors à Bonaparte que la guerre, qui éclata en 1870, et le fit échouer à Sedan et, de là, à Wilhelmshoehe. La suite nécessaire en fut la révolution parisienne du 4 septembre 1870. L’empire s’écroula comme un château de cartes, la république fut de nouveau proclamée. Mais l’ennemi était aux portes les armées impériales étaient ou enfermées sans recours dans Metz, ou prisonnières en Allemagne. Dans cette extrémité, le peuple permit aux députés parisiens de l’ancien Corps législatif de se constituer en gouvernement de la Défense nationale ». Il le permit d’autant plus volontiers qu’alors, afin d’assurer la défense, tous les Parisiens en état de porter les armes étaient entrés dans la garde nationale et s’étaient armés, de sorte que les ouvriers en constituaient maintenant la grande majorité. Mais l’opposition entre le gouvernement composé presque uniquement de bourgeois et le prolétariat armé ne tarda pas à éclater. Le 31 octobre, des bataillons d’ouvriers assaillirent l’Hôtel de ville et firent prisonniers une partie des membres du gouvernement ; la trahison, un véritable parjure de la part du gouvernement, et l’intervention de quelques bataillons de petits bourgeois, leur rendirent la liberté et, pour ne pas déchaîner la guerre civile à l’intérieur d’une ville assiégée par une armée étrangère, on laissa en fonction le même gouvernement. Enfin, le 28 janvier 1871, Paris affamé capitulait. Mais avec des honneurs inconnus jusque-là dans l’histoire de la guerre. Les forts furent abandonnés, les fortifications désarmées, les armes de la ligne et de la garde mobile livrées, leurs soldats considérés comme prisonniers de guerre. Mais la garde nationale conserva ses armes et ses canons et ne se mit que sur un pied d’armistice avec les vainqueurs. Et ceux-ci même n’osèrent pas faire dans Paris une entrée triomphale. Ils ne se risquèrent à occuper qu’un petit coin de Paris, et encore un coin plein de parcs publics, et cela pour quelques jours seulement! Et pendant ce temps, ces vainqueurs qui durant 131 jours avaient assiégé Paris, furent assiégés eux-mêmes par les ouvriers parisiens en armes qui veillaient avec soin à ce qu’aucun Prussien » ne dépassât les étroites limites du coin abandonné à l’envahisseur. Tant était grand le respect qu’inspiraient les ouvriers parisiens à l’armée devant laquelle toutes les troupes de l’empire avaient déposé les armes ; et les Junkers prussiens, qui étaient venus assouvir leur vengeance au foyer de la révolution, durent s’arrêter avec déférence devant cette même révolution armée et lui présenter les armes ! La Commune Pendant la guerre, les ouvriers parisiens s’étaient bornés à exiger la continuation énergique de la lutte. Mais, maintenant qu’après la capitulation de Paris, la paix allait se faire, Thiers, nouveau chef du gouvernement, était forcé de s’en rendre compte la domination des classes possédantes — grands propriétaires fonciers et capitalistes — se trouverait constamment menacée tant que les ouvriers parisiens resteraient en armes. Son premier geste fut de tenter de les désarmer. Le 18 mars, il envoya des troupes de ligne avec l’ordre de voler l’artillerie appartenant à la garde nationale et fabriquée pendant le siège de Paris à la suite d’une souscription publique. La tentative échoua ; Paris se dressa comme un seul homme pour se défendre, et la guerre entre Paris et le gouvernement français qui siégeait à Versailles fut déclarée ; le 26 mars, la Commune était élue ; le 28, elle fut proclamée ; le Comité central de la garde nationale qui, jusqu’alors, avait exercé le pouvoir, le remit entre les mains de la Commune, après avoir aboli par décret la scandaleuse police des mœurs » de Paris. Le 30, la Commune supprima la conscription et l’armée permanente, et proclama la garde nationale, dont tous les citoyens valides devaient faire partie, comme la seule force armée ; elle remit jusqu’en avril tous les loyers d’octobre 1870, portant en compte pour l’échéance à venir les termes déjà payés, et suspendit toute vente d’objets engagés au mont-de-piété municipal. Le même jour, les étrangers élus à la Commune furent confirmés dans leurs fonctions, car le drapeau de la Commune est celui de la République universelle ». Le 1er avril, il fut décidé que le traitement le plus élevé d’un employé de la Commune, donc aussi de ses membres, ne pourrait dépasser 6 000 francs. Le lendemain, furent décrétées la séparation de l’Église et de l’État et la suppression du budget des cultes, ainsi que la transformation de tous les biens ecclésiastiques en propriété nationale ; en conséquence, le 8 avril, on ordonna de bannir des écoles tous les symboles, images, prières, dogmes religieux, bref tout ce qui relève de la conscience individuelle de chacun », ordre qui fut réalisé peu à peu. Le 5, en présence des exécutions de combattants de la Commune prisonniers, auxquelles procédaient quotidiennement les troupes versaillaises, un décret fut promulgué, prévoyant l’arrestation d’otages, mais il ne fut jamais exécuté. Le 6, le 137e bataillon de la garde nationale alla chercher la guillotine et la brûla publiquement, au milieu de la joie populaire. Le 12, la Commune décida de renverser la colonne Vendôme, symbole du chauvinisme et de l’excitation des peuples à la discorde, que Napoléon avait fait couler, après la guerre de 1809, avec les canons conquis. Ce qui fut fait le 16 mai. Le 16 avril, la Commune ordonna un recensement des ateliers fermés par les fabricants et l’élaboration de plans pour donner la gestion de ces entreprises aux ouvriers qui y travaillaient jusque-là et devaient être réunis en associations coopératives, ainsi que pour organiser ces associations en une seule grande fédération. Le 20, elle abolit le travail de nuit des boulangers, ainsi que les bureaux de placement, monopolisés depuis le Second Empire par des individus choisis par la police et exploiteurs d’ouvriers, de premier ordre ; ces bureaux furent affectés aux mairies des vingt arrondissements de Paris. Le 30 avril, elle ordonna la suppression des monts-de-piété, parce qu’ils constituaient une exploitation privée des ouvriers et étaient en contradiction avec le droit de ceux-ci à leurs instruments de travail et au crédit. Le 5 mai, elle décida de faire raser la chapelle expiatoire élevée en réparation de l’exécution de Louis XVI. Ainsi, à partir du 18 mars, apparut, très net et pur, le caractère de classe du mouvement parisien qu’avait jusqu’alors relégué à l’arrière-plan la lutte contre l’invasion étrangère. Dans la Commune ne siégeaient presque que des ouvriers ou des représentants reconnus des ouvriers ; ses décisions avaient de même un caractère nettement prolétarien. Ou bien, elle décrétait des réformes, que la bourgeoisie républicaine avait négligées par pure lâcheté, mais qui constituaient pour la libre action de la classe ouvrière une base indispensable, comme la réalisation de ce principe que, en face de l’État, la religion n’est qu’une affaire privée ; ou bien, elle promulguait des décisions prises directement dans l’intérêt de la classe ouvrière et qui, pour une part, faisaient de profondes entailles dans le vieil ordre social. Mais tout cela, dans une ville assiégée, ne pouvait avoir au plus qu’un commencement de réalisation. Et, dès les premiers jours de mai, la lutte contre les troupes toujours plus nombreuses du gouvernement de Versailles absorba toutes les énergies. Les Versaillais contre La Commune Le 7 avril, les Versaillais s’étaient emparés du passage de la Seine, à Neuilly, sur le front ouest de Paris ; par contre, le 11, sur le front sud, ils furent repoussés avec des pertes sanglantes par une attaque du général Eudes. Paris était bombardé sans arrêt, et cela par les mêmes gens qui avaient stigmatisé comme sacrilège le bombardement de cette ville par les Prussiens. Ces mêmes gens mendiaient maintenant, auprès du gouvernement prussien, le rapatriement accéléré des soldats français prisonniers de Sedan et de Metz, pour leur faire reconquérir Paris. L’arrivée graduelle de ces troupes donna aux Versaillais, à partir du début mai, une supériorité décisive. Cela apparut dès le 23 avril, quand Thiers rompit les négociations entamées sur proposition de la Commune et visant à échanger l’archevêque de Paris et toute une série d’autres curés retenus comme otages, contre le seul Blanqui6, deux fois élu à la Commune, mais prisonnier à Clairvaux. Et cela se fit sentir plus encore dans le changement de ton du langage de Thiers ; jusqu’à ce moment atermoyant et équivoque, il devint tout d’un coup insolent, menaçant, brutal. Sur le front sud, les Versaillais prirent, le 3 mai, la redoute du Moulin-Saquet, le 9, le fort d’Issy, totalement démoli à coups de canon, le 14, celui de Vanves. Sur le front ouest, ils s’avancèrent peu a peu jusqu’au rempart même, s’emparant de nombreux villages et bâtiments contigus aux fortifications. Le 21, ils réussirent à pénétrer dans la ville par trahison et du fait de la négligence du poste de la garde nationale. Les Prussiens qui occupaient les forts du nord et de l’est laissèrent les Versaillais s’avancer par le secteur du nord de la ville qui leur était interdit par l’armistice, leur permettant ainsi d’attaquer sur un large front que les Parisiens devaient croire protégé par la convention et n’avaient de ce fait que faiblement garni de troupes. Aussi n’y eut-il que peu de résistance dans la moitié ouest de Paris, dans la ville de luxe proprement dite. Elle se fit plus violente et tenace, à mesure que les troupes d’invasion approchaient de la moitié est, des quartiers proprement ouvriers. Ce n’est qu’après une lutte de huit jours que les derniers défenseurs de la Commune succombèrent sur les hauteurs de Belleville et de Ménilmontant, et c’est alors que le massacre des hommes, des femmes et des enfants sans défense, qui avait fait rage toute la semaine, et n’avait cessé de croître, atteignit son point culminant. Le fusil ne tuait plus assez vite, c’est par centaines que les vaincus furent exécutés à la mitrailleuse. Le mur des Fédérés, au cimetière du Père-Lachaise, où s’accomplit le dernier massacre en masse, est aujourd’hui encore debout, témoin à la fois muet et éloquent de la furie dont la classe dirigeante est capable dès que le prolétariat ose se dresser pour son droit. Puis, lorsqu’il s’avéra impossible d’abattre tous les Communards, vinrent les arrestations en masse, l’exécution de victimes choisies arbitrairement dans les rangs des prisonniers, la relégation des autres dans de grands camps en attendant leur comparution devant les conseils de guerre. […] Postscriptum Si, aujourd’hui, vingt ans après, nous jetons un regard en arrière sur l’activité et la signification historique de la Commune de Paris de 1871, il apparaît qu’il y a quelques additions à faire à la peinture qu’en a donnée La Guerre civile en France. Les membres de la Commune se répartissaient en une majorité de blanquistes, qui avait déjà dominé dans le Comité central de la garde nationale et une minorité les membres de l’Association internationale des travailleurs, se composant pour la plupart de socialistes proudhoniens. Dans l’ensemble, les blanquistes n’étaient alors socialistes que par instinct révolutionnaire, prolétarien ; seul un petit nombre d’entre eux était parvenu, grâce à Vaillant7, qui connaissait le socialisme scientifique allemand, à une plus grande clarté de principes. Ainsi s’explique que, sur le plan économique, bien des choses aient été négligées, que, selon notre conception d’aujourd’hui, la Commune aurait dû faire. Le plus difficile à saisir est certainement le saint respect avec lequel on s’arrêta devant les portes de la Banque de France. Ce fut d’ailleurs une lourde faute politique. La Banque aux mains de la Commune, cela valait mieux que dix mille otages. Cela signifiait toute la bourgeoisie française faisant pression sur le gouvernement de Versailles pour conclure la paix avec la Commune. Mais le plus merveilleux encore, c’est la quantité de choses justes qui furent tout de même faites par cette Commune composée de blanquistes et de proudhoniens. Il va sans dire que la responsabilité des décrets économiques de la Commune, de leurs côtés glorieux ou peu glorieux, incombe en première ligne aux proudhoniens, comme incombe aux blanquistes celle de ses actes et de ses carences politiques. Et dans les deux cas, l’ironie de l’histoire a voulu, — comme toujours quand des doctrinaires arrivent au pouvoir, — que les uns comme les autres fissent le contraire de ce que leur prescrivait leur doctrine d’école. Proudhon8, le socialiste de la petite paysannerie et de l’artisanat, haïssait positivement l’association. Il disait d’elle qu’elle comportait plus d’inconvénients que d’avantages, qu’elle était stérile par nature, voire nuisible, parce que mettant entrave à la liberté du travailleur ; dogme pur et simple, improductif et encombrant, contredisant tout autant la liberté du travailleur que l’économie de travail, ses désavantages croissaient plus vite que ses avantages ; en face d’elle, la concurrence, la division du travail, la propriété privée restaient, selon lui, des forces économiques. Ce n’est que pour les cas d’exception — comme Proudhon les appelle — de la grande industrie et des grandes entreprises, par exemple les chemins de fer, que l’association des travailleurs ne serait pas déplacée […]. En 1871, même à Paris, ce centre de l’artisanat d’art, la grande industrie avait tellement cessé d’être une exception que le décret de loin le plus important de la Commune instituait une organisation de la grande industrie et même de la manufacture, qui devait non seulement reposer sur l’association des travailleurs dans chaque fabrique, mais aussi réunir toutes ces associations dans une grande fédération ; bref, une organisation qui, comme Marx le dit très justement dans La Guerre civile, devait aboutir finalement au communisme, c’est-à-dire à l’exact opposé de la doctrine de Proudhon. Et c’est aussi pourquoi la Commune fut le tombeau de l’école proudhonienne du socialisme. Cette école a aujourd’hui disparu des milieux ouvriers français ; c’est maintenant la théorie de Marx qui y règne sans conteste, chez les possibilistes9 pas moins que chez les marxistes ». Ce n’est que dans la bourgeoisie radicale » qu’on trouve encore des proudhoniens. Les choses n’allèrent pas mieux pour les blanquistes. Élevés à l’école de la conspiration, liés par la stricte discipline qui lui est propre, ils partaient de cette idée qu’un nombre relativement petit d’hommes résolus et bien organisés était capable, le moment venu, non seulement de s’emparer du pouvoir, mais aussi, en déployant une grande énergie et de l’audace, de s’y maintenir assez longtemps pour réussir à entraîner la masse du peuple dans la révolution et à la rassembler autour de la petite troupe directrice. Pour cela, il fallait avant toute autre chose la plus stricte centralisation dictatoriale de tout le pouvoir entre les mains du nouveau gouvernement révolutionnaire. Et que fit la Commune qui, en majorité, se composait précisément de blanquistes ? Dans toutes ses proclamations aux Français de la province, elle les conviait à une libre fédération de toutes les communes françaises avec Paris, à une organisation nationale qui, pour la première fois, devait être effectivement créée par la nation elle-même. Quant à la force répressive du gouvernement naguère centralisé l’armée, la police politique, la bureaucratie, créée par Napoléon en 1798, reprise depuis avec reconnaissance par chaque nouveau gouvernement et utilisée par lui contre ses adversaires, c’est justement cette force qui, selon les blanquistes, devait partout être renversée, comme elle l’avait déjà été à Paris. La Commune dut reconnaître d’emblée que la classe ouvrière, une fois au pouvoir, ne pouvait continuer à se servir de l’ancien appareil d’État ; pour ne pas perdre à nouveau la domination qu’elle venait à peine de conquérir, cette classe ouvrière devait, d’une part, éliminer le vieil appareil d’oppression jusqu’alors employé contre elle-même, mais, d’autre part, prendre des assurances contre ses propres mandataires et fonctionnaires en les proclamant, en tout temps et sans exception, révocables. En quoi consistait, jusqu’ici, le caractère essentiel de l’État ? La société avait créé, par simple division du travail à l’origine, ses organes propres pour veiller à ses intérêts communs. Mais, avec le temps, ces organismes, dont le sommet était le pouvoir de l’État, s’étaient transformés, en servant leurs propres intérêts particuliers, de serviteurs de la société, en maîtres de celle-ci. On peut en voir des exemples, non seulement dans la monarchie héréditaire, mais également dans la république démocratique. Nulle part les politiciens » ne forment dans la nation un clan plus isolé et plus puissant qu’en Amérique du Nord, précisément. Là, chacun des deux grands partis qui se relaient au pouvoir, est lui-même dirigé par des gens qui font de la politique une affaire, spéculent sur les sièges aux assemblées législatives de l’Union comme à celles des États, ou qui vivent de l’agitation pour leur parti et sont récompensés de sa victoire par des places. On sait assez combien les Américains cherchent depuis trente ans à secouer ce joug devenu insupportable, et comment, malgré tout, ils s’embourbent toujours plus profondément dans ce marécage de la corruption. C’est précisément en Amérique que nous pouvons le mieux voir comment le pouvoir d’État devient indépendant vis-à-vis de la société, dont, à l’origine, il ne devait être que le simple instrument. Là, n’existent ni dynastie, ni noblesse, ni armée permanente à part la poignée de soldats commis à la surveillance des Indiens, ni bureaucratie avec postes fixes et droit à la retraite. Et pourtant nous avons là deux grandes bandes de politiciens spéculateurs, qui se relaient pour prendre possession du pouvoir de l’État et l’exploitent avec les moyens les plus corrompus et pour les fins les plus éhontées ; et la nation est impuissante en face de ces deux grands cartels de politiciens qui sont soi-disant à son service, mais, en réalité, la dominent et la pillent. Pour éviter cette transformation, inévitable dans tous les régimes antérieurs, de l’État et des organes de l’État, à l’origine serviteurs de la société, en maîtres de celle-ci, la Commune employa deux moyens infaillibles. Premièrement, elle soumit toutes les places de l’administration, de la justice et de l’enseignement au choix des intéressés par élection au suffrage universel, et, bien entendu, à la révocation à tout moment par ces mêmes intéressés. Et, deuxièmement, elle ne rétribua tous les services, des plus bas aux plus élevés, que par le salaire que recevaient les autres ouvriers. Le plus haut traitement qu’elle payât était de 6 000 francs. Ainsi, on mettait le holà à la chasse aux places et à l’arrivisme, sans parler de la décision supplémentaire d’imposer des mandats impératifs aux délégués aux corps représentatifs. Cette destruction de la puissance de l’État tel qu’il était jusqu’ici et son remplacement par un pouvoir nouveau, vraiment démocratique, sont dépeints en détail dans la troisième partie de La Guerre civile. Mais il était nécessaire de revenir ici brièvement sur quelques-uns de ses traits, parce que, en Allemagne précisément, la superstition de l’État est passé de la philosophie dans la conscience commune de la bourgeoisie et même dans celle de beaucoup d’ouvriers. Dans la conception des philosophes, l’État est la réalisation de l’Idée » ou le règne de Dieu sur terre traduit en langage philosophique, le domaine où la vérité et la justice éternelles se réalisent ou doivent se réaliser. De là, cette vénération superstitieuse de l’État et de tout ce qui y touche, vénération qui s’installe d’autant plus facilement qu’on est, depuis le berceau, habitué à s’imaginer que toutes les affaires et tous les intérêts communs de la société entière ne sauraient être réglés que comme ils ont été réglés jusqu’ici, c’est-à-dire par l’État et ses autorités dûment établies. Et l’on croit déjà avoir fait un pas d’une hardiesse prodigieuse, quand on s’est affranchi de la foi en la monarchie héréditaire et qu’on jure par la république démocratique. Mais, en réalité, l’État n’est rien d’autre qu’un appareil pour opprimer une classe par un autre, et cela, tout autant dans la république démocratique que dans la monarchie ; le moins qu’on puisse en dire, c’est qu’il est un mal dont hérite le prolétariat vainqueur dans la lutte pour la domination de classe et dont, tout comme la Commune, il ne pourra s’empêcher de rogner aussitôt au maximum les côtés les plus nuisibles, jusqu’à ce qu’une génération grandie dans des conditions sociales nouvelles et libres soit en état de se défaire de tout ce bric-à-brac de l’État. Le texte que nous publions ici est un large extrait du texte original de la traduction de la préface d’Engels rédigée en 1891. Nous avons procédé à quelques coupures mineures à l’intérieur de celui-ci et avons redécoupé certains paragraphes pour plus de confort de lecture. Les titres sont de la rédaction. Notes Michèle Camus, Le 18 mars 2014 Vive la Commune ! Vive la Sociale ! », Les Amies et Amis de la Commune de Paris 1871, 6 mai 2014. Karl Marx, La Guerre civile en France, Paris, Éditions sociales. Voir Denis Cosnard, Légende noire’ contre légende rouge’ la difficile commémoration des 150 ans de la Commune de Paris », Le Monde, 19 février 2021. Les élections du 26 mars 1871 », Les Amies et Amis de la Commune de Paris 1871, 6 mai 2014. Il s’agit de Louis-Napoléon Bonaparte qui, à la suite du coup d’État du 2 décembre 1851, met fin à la Deuxième République française, restaure l’Empire et devient Empereur des Français sous le nom de Napoléon III. Auguste Blanqui 1805-1881 est un révolutionnaire français. Adepte d’une espèce de socialisme utopique et partisan d’un volontarisme révolutionnaire de type putschiste, il préconise que la prise du pouvoir doit être le fait d’hun petit groupe de militants déterminés. Dans les limites fixées ici par Engels, les blanquistes ont joué un rôle déterminant pendant la Commune de Paris. Édouard Vaillant 1840-1915 est un dirigeant de la Commune de Paris, proche du blanquisme, en contact notamment avec Marx. Pierre-Joseph Proudhon 1809-1865 est un théoricien du socialisme libertaire dont les thèses furent régulièrement contredites par Marx. Il influença de nombreux militants de la Commune. Possibilistes en référence au courant socialiste réformiste dont les partisans se regroupèrent dans les années 1880 autour de Paul Brousse, opposé au programme proposé par Jules Guesde. Maisla Commune de Paris a marqué les esprits et sa commémoration en 1886 est le déclencheur de grandes émeutes à Liège et dans le Hainaut. Lesquelles contribuèrent à l’obtention d’une première forme de réglementation sociale. Trois parties dans l'exposition. Dans le cadre du 150e anniversaire de la Commune de Paris, une
27 Désap . 2 juin 2021 à 0306 / Répondre On pourra écouter avantageusement l’enregistrement de l’émission Réplique de Alain Finkielkraut du 22/05. . . Excellent exposé des raisons objectives pour lesquelles il est nécessaire de partir de l’historiographie de la Commune pour se faire son opinion, et non de l’avis des personnalités littéraires ou politiques contemporaines de l’événement. Toutes républicaines qu’elles étaient elles avaient de sérieux intérêts matériels à défendre. Quant aux Communistes et aux Soviets, travaillant à convaincre que seule une guerre civile généralisée amènerait le progrès leur avis ne peut en aucun cas compter, moins encore comme décrivant objectivement ou valablement les faits. 19 ERGIEF 31 mai 2021 à 0123 / Répondre A part la brasserie coopérative Le temps des cerises » à la Butte aux cailles et l’Association des amis de la Commune, que reste-t-il de ces journées d’émeutes ? Entre 15 et 20000 morts ? Un prélat exécuté ? L’Hôtel de Ville et les Tuileries incendiés ? Une magnifique chanson ? Vraiment pas de quoi pavoiser… 21 Phil DEBAY 31 mai 2021 à 1517 / Répondre En effet pas vraiment pas de quoi pavoiser et de sortir des décors … Contrairement à 1789, en 1871 il n’y a pas eu, comme on dit actuellement convergence des luttes entre les gueux de la France périphérique » et Paris Nombril et Lumière du Monde ». Bon … de temps à autre … un peu d’humour noir … pour se distancier des violents de toutes les factions antagonistes. Plus prosaïquement notamment pour le généalogiste amateur les incendies ont fait disparaître de nombreux documents. En mai 1871, pendant la Commune, la plus grande partie des Archives de Paris, dont son état civil, subit une catastrophe majeure des incendies volontaires détruisent presque intégralement les cahiers paroissiaux du XVIe siècle à 1792 et les registres d’état civil de 1793 à 1859, pourtant conservés sur deux sites différents. En quelques heures, les flammes anéantissent près 11 500 registres contenant plus de 8 millions de documents. Il en résulte une lacune béante et définitive, qui rend aujourd’hui aussi difficile qu’hypothétique la recherche historique et généalogique à Paris. » NB ces incendies seraient dus à tous, bombes des versaillais, incendies volontaires des communards et parait-il d’agents bonapartistes faisant disparaître des documents ! 23 lazare-lag 31 mai 2021 à 1736 / Répondre Phil Debay 14 et 21 Merci pour ces deux interventions constructives. S’agissant de savoir cf. message 14 si le GODF, à son sommet, admet officiellement, ou a pu admettre par le passé, qu’une grande partie des membres de GODF étaient hostiles aux communards au moment des faits, sincèrement, je ne sais pas si officiellement » c’est acté quelque part, et de quelle manière. Par contre, surtout en cette période de 150ème anniversaire, on peut toujours voir comment les diverses revues du GODF en rendent compte. Et comment l’évènement a été relaté dans les années antérieures, car il l’a été. Plus, par la production de livres, via l’habituel éditeur du GODF, Conform éditions on peut voir aussi ce qui a pu être écrit sur le sujet. Par exemple, dans la collection Pollen maçonnique, sous la signature de Pascal Joseph, il a été publié un Commune de Paris et franc-maçonnerie, ou les rendez-vous du 1er mai ». Bien qu’étant franc-maçon du GODF, il s’agit ici du recueil des six discours de Pascal Joseph prononcés en qualité de représentant de la Mairie du XXème arrondissement, les 1er mai de 2008 à 2013. S’agissant des incendies, j’ai découvert tout à fait récemment, de Nicolas Chaudun, son Le Brasier, Le Louvre incendié par la Commune » en poche, BABEL, n°1736, mars 2021, ISBN 978-2-330-14771-6. Pas d’avis, pas encore lu. Et je comprends tout à fait la peine du généalogiste devant toutes ces archives parties en fumée. 24 lazare-lag 31 mai 2021 à 1742 / Répondre 25 lazare-lag 31 mai 2021 à 1858 / Répondre Ergief 19 Quitte à ne pas pavoiser » et à passer pour un iconoclaste, mais après tout je ne fais que signaler des réalités, selon le contexte dans lequel on cite Le Temps des Cerises », certains certaines? y voient d’abord une marque de vêtements. Auquel cas, lorsqu’on parle de soldes avec Le Temps des Cerises », ne pas immédiatement comprendre qu’il puisse s’agir de brader La Commune de Paris! Quoique… la clientèle de la marque vestimentaire n’est pas à proprement parler tout à fait d’extraction ouvrière… Mais ce genre de détournement n’est pas un phénomène récent. Par exemple, offrir un Gambetta dans le Var ou dans les Alpes-Maritimes, ce n’est pas exactement offrir un buste de Léon, et ça se boit dans de grands verres. Et dans le même ordre idée, j’avoue humblement, et je compte sur vous pour que ça ne sorte absolument pas d’ici, je suis de ceux qui ont mis quelques années de mes jeunes années avant de savoir qu’avant d’être un plat, Carpaccio était un peintre de la Renaissance italienne. Ou l’art de faire le grand saut entre Commune de Paris et République de Venise… 28 ERGIEF 3 juin 2021 à 2028 / Répondre 25 LAZARE-LAG…Au sujet de Carpaccio rassure toi, t’es pas tout seul frérot 🤣 13 lazare-lag 29 mai 2021 à 1801 / Répondre Désap 10 – Bien sûr que non qu’il ne s’agit pas de faire ici un amalgame entre la Commune et la journée de lutte contre l’homophobie, etc. Ici il ne s’agit pas d’amalgame, il s’agit d’une comparaison. Non pas sur le fond, ce qui serait grotesque puisque cela n’a rien à voir, mais sur la forme. Une comparaison où, dans les deux cas, et par deux articles publiés ici, sur et de manière très rapprochée, on peut voir que les intitulés des titres sont un peu ramasse- tout, sont des râteaux qui ratissent très large, peut-être trop. C’est cela que j’entendais dire par qui trop embrasse mal étreint. Je croyais que cela était suffisamment explicite, désolé si je ne l’ai pas été, on tâchera de l’être davantage une prochaine fois. – S’agissant de la notion de guerre civile », je suis curieux qu’elle puisse ne pas convenir. Dame Wikipedia, dans sa grande bonté, propose un article sur la guerre civile. Et en donne la définition suivante Une guerre civile est la situation qui existe lorsqu’au sein d’un État, une lutte armée oppose les forces armées d’un État à des groupes armés identifiables, ou des groupes armés entre eux, dans des combats dont l’importance et l’extension dépasse la simple révolte ou l’insurrection ». Pour ensuite préciser que la localisation du conflit au sein d’un État distingue la guerre civile du conflit armé international, qui oppose les forces armées d’au moins deux États. » Puis sont donnés maints exemples de guerre civile à travers les siècles. A cet égard, pour le XIXème siècle, est donc citée la Semaine sanglante à la fin de la Commune de Paris en 1871. – Si toujours pas convaincu, il est un penseur, Karl Marx, qui sur cette période a produit un livre qui, fort curieusement s’intitule La guerre civile en France » Carnets de l’Herne éditeur, 2016, Karl Marx l’a écrit quasiment à chaud, l’original étant daté du 30 mai 1871. Le mot guerre civile » y est repris maintes fois. Par exemple deux fois dans cet extrait pp 38 et 39 Toutefois dans son horreur de la guerre civile où Paris allait être entraîné, le Comité central garda la même attitude purement défensive, en dépit des provocations de l’Assemblée, des usurpations de l’exécutif, et d’une menaçante concentration de troupes dans Paris et ses environs. C’est Thiers qui ouvrit donc la guerre civile en envoyant Vinoy à la tête d’une foule de sergents de ville et de quelques régiments de ligne, en expédition nocturne contre Montmartre, pour y saisir par surprise l’artillerie de la garde nationale. » – Et celui-ci, dans le plus pur style marxien pp 115 et 116 Qu’après la plus terrible guerre des temps modernes, le vaincu et le vainqueur fraternisent pour massacrer en commun le prolétariat, cet événement inouï prouve, non pas comme Bismarck le pense, l’écrasement définitif d’une nouvelle société montante, mais la désagrégation complète de la vieille société bourgeoise. Le plus haut effort d’héroïsme dont la vieille société soit encore capable est une guerre nationale ; et il est maintenant prouvé qu’elle est une pure mystification des gouvernements, destinée à retarder la lutte des classes, et on se débarrasse de cette mystification, aussitôt que cette lutte de classes éclate en guerre civile. » – Et il va sans dire que André Combes, dans son Commune de Paris, la Franc-Maçonnerie déchirée », ne répugne pas non plus à l’usage du terme guerre civile » pour qualifier cette période de mars à mai 1871. 15 Désap . 29 mai 2021 à 2124 / Répondre 13 – Je n’ai que faire de Karl Marx et au lieu de lire Wikipedia et André Combes, tu devrais t’enquérir, de l’Histoire de la guerre de 1870, des raisons de politique intérieure qui poussent Napoléon III à déclarer la guerre, des conditions sociales qui accompagnent l’industrialisation, de l’Histoire de la Commune. Mais bon, tu fais comme tu veux n’est-ce pas. 16 lazare-lag 30 mai 2021 à 0025 / Répondre Qui te dit que je ne l’ai pas fait. 17 lazare-lag 30 mai 2021 à 1027 / Répondre Pour l’histoire de la Commune, on pourra s’intéresser à La Commune et les Communards », de Jacques Rougerie. Il était déjà l’auteur d’un excellent Paris insurgé/La Commune de 1871, en Découvertes/Gallimard. Sur l’histoire de la guerre de 1870, j’aime assez le très documenté La Débâcle », d’Emile Zola. Et j’ai une affection particulière pour la bande dessinée de Tardi et Vautrin Le Cri du Peuple ». En quatre tomes. 18 Désap . 30 mai 2021 à 1948 / Répondre 17 – Bravo. Mais ton analyse personnelle, quelle est-elle ? 20 lazare-lag 31 mai 2021 à 1159 / Répondre Au fond, je crois bien que mon point de vue personnel t’importe nullement. Quel qu’il soit, finalement je crois surtout que tu souhaiteras le contredire. La preuve ? Je m’avance à émettre l’idée que la Commune est une guerre civile ? Aussitôt tu réfutes. Je reviens exposer ensuite des arguments fournis par plusieurs sources concordantes qui vont dans ce même sens selon lequel la Commune a réellement été une guerre civile ? Tu en limoges immédiatement tous les auteurs sans autre forme de procès. Tu n’en as que faire, pour reprendre tes propres termes. Et qui plus est, tu m’enjoins de ne pas les lire et de ne pas m’appuyer sur eux. La censure veille, l’autodafé est proche. Tu dynamites, tu disperses, tu ventiles, tel Raoul Volfoni, mais n’est pas Bernard Blier qui veut. Bref, je dirais noir, tu dirais blanc, je dirais blanc, tu dirais noir. Dans ces conditions, je crois que le plus raisonnable est de te laisser jouer tout seul à faire les demandes et les réponses, de décider de tout, de la thèse, de l’antithèse, de la synthèse, de la prothèse. Et puisque, a priori tu sais tout, tu maîtrises tout, tu domines le sujet, le mieux est de laisser la parole à l’expert autoproclamé qui, selon son humeur du moment, distribue ou retire les brevets de qualité à ceux qui s’expriment voire même aux auteurs dont on croyait naïvement jusqu’ici qu’ils faisaient autorité dans leur domaine. Pauvres étourdis que nous étions comme lecteurs, écervelés ahuris qu’ils pouvaient l’être comme auteurs ou historiens. Que Messieurs André Combes et son préfacier Jean-Robert Ragache, Jacques Rougerie, Karl Marx, Émile Zola et son préfacier Raoul Girardet, Jean Vautrin, Jacques Tardi, et jusqu’aux anonymes historiens forcément totalement incultes de Wikipedia veuillent bien se taire et prendre des notes quand Désap parle. Quant à mon analyse personnelle, ayant déjà assez développé sur ce sujet, je crois qu’elle est déjà à disposition me semble-t-il. Y rajouter un mot, pourquoi faire ? Te donner une fois encore le plaisir de le dégommer ? Vraiment, sans façon. Et comme dans ma Franc-maçonnerie nous privilégions l’échange d’idées, le débat enrichissant, le respect de l’autre comme de soi-même, et pas l’affrontement stérilisateur, je laisse l’occasion à d’autres de s’exprimer. S’ils osent s’y risquer, ne pas oublier son tablier pare-balles avant de plancher. 22 Désap . 31 mai 2021 à 1736 / 20 – Je ne réfute rien, je donne mon avis. Je ne limoge personne, je te demande ton avis. Il est celui des auteurs que tu cites. Dont acte et c’est beaucoup moins risqué, mais assume au lieu de me faire un procès d’intention. Fallait pas inventer l’eau tiède, si je le trouve celui-là 🙂 🙂 26 JMB 1 juin 2021 à 1100 / 20 – LAZARE-LAG J’avoue avoir beaucoup ri. Merci pour ce portrait très réel, plein d’humour et tout en finesse de notre ami Désap. 10 Désap . 28 mai 2021 à 1538 / Répondre Faire l’amalgame entre la Commune et les diverses journées mondiales mais toujours à la c…, parler de guerre civile et non de révolte c’est vraiment ne strictement rien connaitre de la condition des ouvriers dans les usines du grand protecteur de la franc-maçonnerie, le minuscule et néanmoins néfaste Napoléon-le-Petit et ses industriels qui avaient conçu leur rentabilité sur le travail des enfants. Je ne suis pas anarchiste … mais parfois je me demande ! Et finalement je m’aperçois que je fais des efforts considérables pour ne pas souhaiter la décadence radicale de cette bourgeoisie dont je m’en voudrais de faire autre partie que matériellement. Quelle sorte de mentalité ont-ils ma Soeurs Louise ! 9 lazare-lag 28 mai 2021 à 1434 / Répondre C’est effectivement curieux cet évènement, et je le dis d’autant plus que je suis au Si l’on sen tient à la célébration annuelle de la Commune de Paris, ce choix est d’autant plus curieux pour le franc-maçon qu’il peut heurter l’esprit à plusieurs égards. 1/ Le choix de ce qu’il faut bien appeler par son nom, une guerre civile, pose d’autant plus question, d’autres commentateurs l’on dit, et surtout les historiens le disent, que la France comme les Francs-maçons ont été partagés lors de ces quelques semaines cruciales. Versaillais c/Communards, jusqu’à l’intérieur des obédiences, et particulièrement au sein du Est-ce ainsi que l’on rassemble ce qui est épars. 2/ Par ailleurs, même s’il y en eu quelques autres, le vent de l’histoire balayera les autres communes, les provinciales, pour ne conserver et mettre en avant que la seule qui compte historiquement, la parisienne. Est-ce ainsi que la Franc-maçonnerie peut se voir universelle? En prenant pour symbole un évènement qui certes a eu lieu dans la capitale, mais est-ce un évènement réellement national? Cela ne mérite-t-il pas d’être nuancé? 3/ Par ailleurs, unité de lieu Paris, unité de temps à peine un trimestre. Qui plus est évènement parisien dans l’évènement national la fin d’un régime, et d’un homme Napoléon III, la fin d’une guerre nationale France/Prusse, et la fin par une défaite pour la France. Alors oui, retentissement international, tueries et exactions nombreuses, déportation massive en Nouvelle-Calédonie, blessures qui persistent, intellectuellement, politiquement, jusque dans notre ADN national, la teneur de la plupart des commentaires en rendent ici témoignage. Mais pourquoi diable la Franc-Maçonnerie, en tout cas le il est pilote dans cette affaire, a-t-il fait ce choix -là pour rechercher une forme d’unité, ou d’universalisme? J’avoue de la perplexité… autant comme franc-maçon que comme citoyen. 3/ Et enfin, ce rassemblement pour 2021. Relisons ensemble son intitulé Pour la célébration des 150 ans de la Commune de Paris, Pour la République, Pour la défense de la Laïcité ». Pour les raisons évoquées plus haut on voit déjà les aspérités diverses que peut représenter une telle commémoration de la Commune de Paris. Et si ce n’était pas suffisant, on y met un patchwork de choses un peu différentes les unes des autres. Trois sujets en un La Commune, la République, la Laïcité. On se demande quel est le communicant qui a bien pu conseiller autant de simplicité dans le message. Pour fabriquer une porte-fenêtre suffit-il de clouer ensemble une porte et une fenêtre? D’ailleurs cet amalgame un peu de la carpe et du lapin semble très à la mode en ce moment. Nous avions l’autre jour, le 17 mai, et le présent site d’ s’en est fait l’écho, l’annonce de la journée mondiale, je cite je n’invente rien, de la lutte contre l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie et la biphobie. Finalement, j’ai parfois l’impression que dans certains cas Qui trop embrasse, mal étreint. 14 Phil DEBAY 29 mai 2021 à 1818 / Répondre à lazare-lag Je suis d’accord avec votre analyse. Faut-il exiger des successeurs de Léonide Babaud-Laribière un acte de repentance ? Bon, je blague mais c’est à la mode. Au moins pourrait-on admettre officiellement, à ce niveau sommital, qu’une grande partie des membres de GODF étaient hostiles aux communards.Peut être cela a-t-il été fait dans le passé ? 8 Désap . 27 mai 2021 à 2120 / Répondre Et Nanard y va du corporatisme, comme une confirmation du témoignage de Bakounine. Salauds de Communardsou neux, puisqu’il paraît que … qui refusaient de céder aux capitulardsou leux ? et n’en pouvaient plus de voir leurs mômes de six ans oui 6 ans ! crever à l’usine. Allez pas d’inquiétude les initiés, bientôt se sera plié, soit le néo-libéralisme si favorablement flatteur et inégalitaire, soit le néo-pétainisme si favorable aux valeurs néo-libérales. J’ai la nausée et la réalité se révèle. 7 Bernard DUBLANCHE 27 mai 2021 à 1813 / Répondre De Jules Vallès qui ne maçonna plus après sa fuite vers la Belgique et l’Angleterre Et ce jargon, ces emblèmes, ces épreuves comiques, ces cérémonies absurdes ! J’aime mieux dix fois, cent fois, la messe, le bon Dieu de Noël et des œufs de Pâques ! Comme je préférerais communier le Vendredi-Saint, si c’est mon idée, pour me faire du bien à l’âme, que d’aller, selon le rite contraire, m’empiffrer de saucisson qui me détraquerait l’estomac. Oui, j’y suis entré dans votre sacrée Franc-Maçonnerie, juste le temps de voir ce que c’était et de filer au galop. Signe pour signe, la Croix représente un idéal, un refuge, le souvenir d’un grand supplice… Votre truelle symbolise la solidarité des fringales, la coalition des ambitions, le tout-à-nous » des intérêts. » Autre franc-maçon célèbre, Bakounine La Franc-Maçonnerie a représenté en quelque sorte le développement, la puissance et la décadence intellectuelle et morale de la bourgeoisie. Aujourd’hui, descendue au triste rôle d’une vieille intrigante radoteuse, elle est nulle, inutile, quelquefois malfaisante et toujours ridicule. » Un dernier pour la route, Paul Lafargue initié en 1869, je crois La Franc-Maçonnerie […] reste dans son rôle d’institution bourgeoise. Elle a pour sa bonne part contribué au triomphe de la bourgeoisie sur l’aristocratie et à l’établissement du parlementarisme, sa forme gouvernementale ; elle entend consacrer sa domination sociale contre son nouvel ennemi, le prolétariat. De révolutionnaire qu’elle était en 1789, elle est devenue réactionnaire. » Pleurons toutes les victimes de la Commune, mais commémorons, ne célébrons pas je crois que nous sommes sensés être à la recherche de la vérité, alors ne réécrivons pas l’Histoire pour en faire de nouveaux mythes avec leur cortège de saints et martyrs, laïques certes! 6 Benjamin Rathery 27 mai 2021 à 1601 / Répondre MTCF Deriemont, tu ne m’en voudras pas d’avoir développé tes propos pour rétablir la réalité historique. 5 Benjamin Rathery 27 mai 2021 à 1557 / Répondre J’ai du mal à comprendre pourquoi le GODF a institué il y a une vingtaine d’années une commémoration de la Commune et plus encore pourquoi elle le fait au pied du mur des fédérés. Est-ce pour faire oublier que c’est une infime minorité des loges parisiennes du GODF qui pencha du côté des communeux » C’est ainsi qu’ils se nommaient eux-mêmes et que l’ensemble du Conseil de l’Ordre était favorable au gouvernement de Thiers au point que le GM Babaud-Laribère, dans une circulaire aux loges après les événements, qualifie la Commune de criminelle sédition qui a épouvanté l’univers en couvrant Paris de sang et de ruines » ? La réalité est que, même si la Grande Loge Centrale du Suprême Conseil de France REAA s’est bien gardée d’approuver la Commune, les élus de la Commune qui étaient FM étaient issus de ses loges Vallès, Floquet, Thirifocq, Eudes, Ranc, Lefrançais. Cela relève donc pour le moins d’une mystification de l’Histoire. La mystification est même double de commémorer ces événements tragiques au milieu des tombes des dirigeants du Parti Communiste Français qui pendant des décennies les a fait enterrer au pied du mur des fédérés. Cela relève d’une captation d’héritage mémoriel, pratiqué par Lénine qui décida que la révolution bolchevique était l’héritière de la Commune. MENSONGE ! Comme son nom l’indique d’ailleurs, la Commune relevait du fédéralisme communal de Proudhon. La Commune était de nature socialiste libertaire » et non pas marxiste. A ce niveau-là de mystification, faut-il rappeler que la double appartenance PCF-FM a longtemps été interdite et que Trotski a condamné très durement la FM ? Paradoxe pour paradoxe, il faut rappeler que les lois émancipatrices que la Commune a édictées sans avoir le temps de les mettre en oeuvre séparation de l’Eglise et de l’Etat, école publique laïque obligatoire pour les filles et les garçons, liberté de la presse, etc ont été mises en oeuvre à partir de 1880 par les gouvernements républicains successeurs de Thiers, gouvernements auxquels pour le coup ont largement participé les frères du GODF. Certains semblent préférer les mythes à la recherche de la Vérité. En conclusion Pour rétablir la vérité, on peut lire Les 72 immortelles » de Jean A Chérasse éditions du croquant qui restitue la Commune dans sa dimension socialiste libertaire et, s’agissant de la FM, l’ouvrage d’André Combes La commune la franc-maçonnerie déchirée » éditions Dervy. . PS quant aux FF et SS qui se sentent les héritiers des communeux, qu’ils aillent rendre hommage à l’un d’entre eux le Frère Jules Vallès, auteur de L’insurgé ». Sa pauvre tombe solitaire est à quelques dizaines de mètres de cette mascarade. 11 PDeriemont 29 mai 2021 à 1002 / Répondre BENJAMIN RATHERY Comme son nom l’indique d’ailleurs, la Commune relevait du fédéralisme communal de Proudhon. La Commune était de nature socialiste libertaire » et non pas marxiste. » C’est exact. C’est la raison pour laquelle je trouve étrange que le GODF ait institué cette commémoration à l’instigation de l’ancien secrétaire de Trotski qui était contre la maçonnerie et plus tard sur la proposition de militant socialistes dont on peut penser que l’idéologie des années 90 était assez éloignée du socialisme libertaire » et des institutions républicaines remise en cause de la démocratie représentative, mandat impératif, tirage au sort des représentants du peuple !!!. Le socialisme libertaire est une idéologie et un mouvement politique qui vise d’une part à l’abolition de l’État et du capitalisme considérés comme deux formes d’oppression indissociables et d’autre part l’instauration d’une société égalitaire et coopérative, délestée des institutions d’État et des principes antisociaux de la propriété privée propriété des moyens de production et des institutions financières et fondée au contraire sur l’autogestion, la solidarité et la responsabilité individuelle. La mise en place de l’autogestion économique repose alors essentiellement sur le remplacement de l’ensemble des institutions financières par des mutuelles et sur celui des autres entreprises non individuelles par des coopératives. L’autogestion politique s’appuie quant à elle principalement sur la démocratie directe, le remplacement du mandat représentatif par le mandat impératif et, quand c’est nécessaire, la nomination d’une assemblée par tirage au sort d’un échantillon large et représentatif plutôt que par l’élection. L’organisation administrative repose sur un fédéralisme décentralisé dont la structure de base est la commune, étendue au bassin de vie d’une population » Evidemment nous étions à la fin du 19ème siècle et l’état du pays était différent mais quand même !!! Verrions nous aujourd’hui ceux qui commémorent la Commune » au nom des valeurs maçonniques, défiler avec la CNT Confédération national du Travail le 1er Mai !!! Les maçons qui se sont battus sur la barricades étaient certainement des militants courageux. Certains ont été fusillés injustement. mais je pense qu’ils agissaient plus au nom de leurs convictions que de l’idéal maçonnique. 12 Désap . 29 mai 2021 à 1256 / Répondre 11 – Ah bon ? Parce que l’idéal maçonnique ce serait l’individualisme, la mise en partage des problèmes et l’égoïsme des connaissances, la compétition entre les frères et la privatisation de la loge par un groupe d’officiers ? Il faudrait relire le rituel de la loge bleue. Il me semble, mais je peux me tromper, qu’il poursuit les objectifs d’autogestion, de solidarité et fait de la responsabilité individuelle son principe fondateur. Alors bien entendu, c’était une illusion de croire qu’il était possible d’appliquer ces principes maçonniques au niveau d’un ou de plusieurs pays, l’humain étant gouverné par la flatterie, les honneurs et le besoin de domination, néanmoins les Communards maçons avaient bien compris le rituel. Rituel en effet rarissimement appliqué dans un nombre excessivement réduit de loges. 4 Jack Chaboud 27 mai 2021 à 1416 / Répondre Si, il y a un commentaire s’il est exact que le GM et d’autres dignitaires du GO ont condamné la Commune, il est tout aussi exact que des maçons revêtus de leurs décors et avec leurs bannières, ont tenté une médiation entre communards et versaillais. Et il y eut quelques grands communards maçons Vallès, Varlin… et quelques grands communards devinrent maçons Pottier, Clément, Louise Michel…. Jack Chaboud 3 Brumaire 27 mai 2021 à 1336 / Répondre Il y avait des FM dans les deux camps… je préfère de loin celui qu’avait choisi notre S. Louise Michel ! 2 DURRUTI 27 mai 2021 à 1144 / Répondre Au contraire commentons et renseignons-nous! Pour cela, nous pouvons commencer par lire le n° 331 d’HUMANISME. Par ailleurs, ces extraits de circulaires n’ont qu’un intérêt très relatif. Un Conseil de l’Ordre ou un G M peuvent écrire ou dire des stupidités et c’est un euphémisme. Leurs points de vue sont évidemment discutables à tout moment. La Commune de Paris reste, à mes yeux, un évènement fondateur, avec d’autres, de cette République sociale et laïque, à laquelle certains maçons aspirent. Cette célébration est encore plus importante aujourd’hui en raison de ces temps troubles et troublés que nous traversons. Communards mes frères. 1 PDeriemont 27 mai 2021 à 0917 / Répondre No comment !!! Circulaire de Conseil de l’Ordre 29 mai 1871, à propos de l’insurrection Ce que nous tenons à déclarer bien haut, c’est que le Grand-Orient de France n’a pu, par suite de la dissémination de ses membres, empêcher de pareils actes, il les a réprouvés et n’y a participé en aucune manière. » Circulaire du Grand-Maître Babaud-Laribière 1er août 1871 La Maçonnerie est restée parfaitement étrangère à la criminelle sédition qui a ensanglanté l’Univers, en couvrant Paris de sang et de ruines…Il n’y a aucune solidarité possible entre ses doctrines et celles de la Commune et…si quelques hommes indignes du nom de Maçons ont pu tenter de transformer notre bannière pacifique en drapeau de guerre civile, le Grand-Orient les répudie comme ayant manqué à leurs devoirs les plus élémentaires..
WqmR.
  • 6cos9w6zn7.pages.dev/340
  • 6cos9w6zn7.pages.dev/137
  • 6cos9w6zn7.pages.dev/363
  • 6cos9w6zn7.pages.dev/76
  • 6cos9w6zn7.pages.dev/159
  • 6cos9w6zn7.pages.dev/198
  • 6cos9w6zn7.pages.dev/332
  • 6cos9w6zn7.pages.dev/100
  • 150e anniversaire de la commune de paris